Fidèle au Championnat de France FFSA GT au début des années 2000, Manu Rodrigues est passé en FIA GT3 chez Hexis Racing avec en parallèle cinq départs aux 24 Heures du Mans. Le Franco-Portugais fait son retour en France cette saison sur une Porsche Cayman GT4 Clubsport MR du Saintéloc Racing en compagnie de Greg Guilvert. Le Francilien est revenu avec nous sur son come-back en France lors des Essais Officiels de Dijon.
Pourquoi ce retour en FFSA GT ?
“SRO représente pour moi un gage de qualité. J’ai là lors de la dernière manche à Magny-Cours où j’avais terminé troisième avec Fred Makowiecki. J’avais toujours dit que si SRO revenait en France, je serai là. C’est SRO qui m’a fait revenir. GT3 ou GT4, j’aurais fait mon possible pour être sur la grille.”
Vous croyez au concept GT4 ?
“Déjà, ma première GT était une Porsche. J’ai hésité à acheter un Cayman GT4 ou à rouler au sein d’une équipe. Je crois beaucoup dans la formule GT4. Il faut juste surveiller l’escalade des coûts. Les autos sont plus chères que ce qui était annoncé au début. Il faut donc attendre un an ou deux avant de se prononcer. Si les équipes doivent mettre un kit chaque fin de saison, autant aller en GT3.”
Les prix ont explosé depuis les débuts du GT3 ?
“J’ai disputé ma première course en GT avec Julien (Rodrigues) en 2005 ici-même à Dijon avec Hexis Racing. En 2006, il était possible de rouler en France sur une Porsche 996 pour 60 000 euros à deux. Maintenant, il faut compter plus de 100 000 euros par pilote.”
Pourquoi ne pas avoir tenté l’aventure LM P3 ?
“Tout simplement parce que personne m’a proposé un essai…”
Rouler pour le Saintéloc Racing est aussi un gage de qualité ?
“L’équipe est connue pour son sérieux, ce qui est aussi le cas de mon coéquipier. J’étais là lorsque Greg a disputé sa première course de karting en 125 cm3. Selon moi, le talent de Greg n’est pas reconnu à sa juste valeur. J’ai aussi croisé le fer avec Sébastien Chétail en karting au début des années 2000 et j’avais disputé une course avec le Saintéloc Racing en 2013 sur une Audi à Lédenon. Je n’ai plus roulé depuis les 12 Heures d’Abu Dhabi 2014 mais la motivation est bien là pour briller pour cette première année du GT4 en France.”