Double champion (GTS) International GT Open, Marco Cioci retrouve Piergiuseppe Perazzini cette saison au volant d’une Ferrari 488 GT3 alignée par AF Corse dans la classe Pro-Am. Le tandem a décroché le titre GT Open en 2006 sur une Dodge Viper Competition Coupe du team italien Racing Box. Absent à Monza lors du rendez-vous précédent, Marco Cioci ne peut plus être titré, contrairement à Perazzini qui accuse un retard de 12 points sur les leaders. Entre Marco Cioci et Ferrari, l’histoire d’amour dure depuis maintenant 10 ans.
Le Romain se réjouit toujours autant de rouler en International GT Open : “Le mix de pilotes en piste est très bon. Les gentlemen se rapprochent de plus en plus des professionnels et je pense que le championnat est le meilleur qui soit pour les associations Pro-Am. Le travail fourni pour sélectionner les Bronze est très bon. De plus, le format des courses est parfait.”
Contrairement à d’autres championnats, le GT Open applique un handicap en fonction des résultats : “Si on s’adresse à des équipages entièrement Pro, cette pénalité n’est pas judicieuse. En revanche, c’est parfait pour du Pro-Am. Cela donne une opportunité de revenir dans le match.”
Présent il y a quelques semaines à Barcelone pour la finale Blancpain GT Series, Marco Cioci a mis de côté les gommes Pirelli pour les Michelin : “Pirelli a fait un gros pas en avant cette année. Je ne pense pas que les chronos soient vraiment différents. Les gommes françaises sont bien dans les virages et les Pirelli en longitudinal quand il faut accélérer et freiner fort. Avec une GT3 qui a beaucoup de couple, le pneu Pirelli se comporte bien. Pour ce qui est de la Ferrari, le Michelin est parfait. Le concept du pneu est tout simplement différent. J’aime ce genre de challenge de passer d’une gomme à l’autre.”
La Ferrari 488 GT3 n’a plus grand chose à voir avec la Dodge Viper Competition Coupe de 2006, comme le rappelle avec le sourire Marco : “On est bien loin de 2006. A Monza, nous avions fait un doublé devant les GT2 de l’époque. Un sacré souvenir ! Si les autos ont bien changé, l’organisation est restée identique avec les mêmes personnes et la même convivialité. Jesus (Pareja) est plus qu’un organisateur. La discussion autour d’un café est toujours possible. S’il doit y avoir un sujet de discussion, on peut très bien se retrouver à plusieurs pilotes à traiter le sujet avec Jesus et son équipe. Il y a un vrai échange.”
Du côté de la Blancpain Endurance Cup où Marco Cioci faisait équipe avec James Calado et Giancarlo Fisichella sur une Ferrari aux couleurs Kaspersky, la saison écoulée a connu des hauts et des bas : “Mon sentiment est partagé. Notre meilleur meeting a été Spa mais notre plus mauvais meeting a aussi été Spa. La pole nous a mis sur de bons rails mais la course en a décidé autrement. Sur chaque week-end, nous sommes partis de loin. Sans l’abandon de Spa et le moteur cassé au Paul Ricard, notre saison aurait pu avoir un tout autre visage. Le niveau du championnat est encore monté d’un cran cette année.” Le trio n’a pu marquer des points que sur trois meetings cette saison.