Cela fait un bon moment que Vincent Vosse voulait faire rouler Matthieu Vaxiviere en dehors de la Nordschleife et c’est désormais chose faite. Le coup d’essai s’est transformé en coup de maître avec une victoire en GT World Challenge Europe Powered by AWS à Imola sur l’Audi R8 LMS qu’il partageait avec Mirko Bortolotti et Kelvin van der Linde. Est-ce que ce one shot pour remplacer Rof Ineichen dans le baquet de la #31 en appellera d’autres ? Réponse sous peu… En attendant, Matthieu Vaxiviere a fait le job en piste et en dehors.
Vous connaissiez WRT pour y avoir roulé en 2019 en VLN. Cette course à Imola était prévue depuis un moment ?
“Avec WRT, cela fait un moment qu’on discute, mais trouver la bonne opportunité n’était pas évident. A Imola, j’étais dans les meilleures conditions possibles pour faire quelque chose de bien. Tout s’est très bien passé et terminer le week-end par une victoire est vraiment bien. Gagner avec WRT est comme un rêve qui se réalise car je regarde l’équipe depuis maintenant 10 ans. J’apprécie beaucoup Vincent (Vosse) et je tiens à souligner le très bon accueil au sein de l’équipe, aussi bien le management que les mécaniciens, les ingénieurs et mes coéquipiers. Chez WRT, tout est calé et posé. Mon envie de poursuivre avec eux ne dépend pas que de moi.”
Que retenez-vous de vos deux coéquipiers Mirko et Kelvin ?
“Je dois dire que c’est une belle rencontre avec l’un comme avec l’autre. Durant tout le week-end, il y avait un vrai travail d’équipe. Nous avons pu nous appuyer sur un ingénieur qui connaît bien Mirko pour avoir travaillé avec lui chez Grasser Racing Team. L’équipe a fait du très bon travail. Je me suis régalé et c’est forcément sympa de terminer sur une bonne note.”
Vous connaissiez l’Audi R8 LMS dans sa version VLN. Celle du GT World Challenge Europe est différente ?
“Avant Imola, j’avais testé l’auto à Barcelone et au Paul Ricard. J’ai encore découvert pas mal de choses à Imola. Le set-up de l’auto en GT World Challenge Europe est plus agressif. La grosse différence est dans les pneumatiques. En VLN, j’étais encore en phase d’apprentissage alors que, là, c’était pour gagner. J’avais beaucoup de pression, mais elle était positive. Je suis content de mon travail de rookie. Je dois encore travailler la qualification sachant que j’avais peu roulé avant la séance. Les essais du vendredi ont été troublés par un drapeau rouge puis un orage.”
Imola est un tracé qui vous plaît ?
“J’aime beaucoup son côté ‘old school’. Je sais que le départ peut être compliqué, mais j’ai tout fait pour être le plus safe possible. J’ai vraiment apprécié que l’équipe me fasse confiance pour prendre le départ. La dernière fois que j’avais roulé à Imola remonte à la Michelin Le Mans Cup en 2016 sur une Ferrari 458 Italia GT3. Une autre époque…”