A 24 ans, Maximilian Buhk fait partie des têtes d’affiche de la catégorie GT3. Plus jeune vainqueur des Total 24 Heures de Spa en 2013 sur une Mercedes SLS AMG GT3, le pilote allemand s’est vite imposé dans les séries labellisées SRO où il a remporté pas moins de quatre championnats.
Maxi Buhk a pourtant terminé sa campagne 2017 sans le moindre titre en Blancpain GT Series, de quoi lui laisser un goût quelque peu amer : « La plus grande déception a été de ne pas avoir pu décrocher un titre malgré un bon début de saison. La plus grande surprise a été notre week-end très dominateur à Misano lors de l’ouverture de la Blancpain GT Series Sprint Cup. »
Le pilote de la Mercedes-AMG GT3/HTP Motorsport de pointe a découvert deux nouveaux coéquipiers cette année, Franck Perera (Sprint, Endurance) et Jimmy Eriksson (Endurance) : « C’était un mélange intéressant d’expérience et de vitesse. Nous travaillons tous d’une façon très professionnelle car nous avions les mêmes objectifs en tête. Au final, chacun d’entre nous est égoïste, même si vous partagez la voiture avec vos coéquipiers. Vous vous efforcez aussi de briller avec votre performance individuelle. Notre équipe était très bonne, mais cela ne signifie pas que nous sommes les meilleurs amis en dehors de la piste. »
Fidèle à la Blancpain GT Series, Maxi Buhk ne tarit pas d’éloges sur le championnat SRO : « Je viens de disputer ma cinquième saison dans la série Blancpain. Le championnat et l’environnement dans son ensemble deviennent de plus en plus importants chaque année. La proximité et les concurrents ont énormément augmenté par rapport aux années précédentes. Le nombre de voitures a lui aussi pris de l’ampleur, ce qui n’est pas toujours simple à gérer. »
Le natif de Reinbek est passé à côté d’un titre pour la première fois depuis 2015 : « Nous avons commis trop d’erreurs. Les arrêts n’ont pas été sans faute. Après coup, on peut se dire que nous nous sommes appuyés sur notre solide performance du début de saison en nous reposant sur nos lauriers. La compétition est trop élevée pour cela. Nous devons être plus constants. Les erreurs et les abandons ne peuvent pas arriver. Il n’y a pas assez de courses pour cela. Et surtout lors des grandes courses comme Spa, il faut gagner quelques points. Je dois aussi continuer à évoluer en tant que pilote, pas seulement dans la voiture, mais aussi en dehors. »
Si le championnat plait à Maxi Buhk, ce n’est pas le cas de tous les circuits en ce qui concerne la sécurité et le pilotage : « Personnellement, je n’aime pas vraiment Zolder. Je n’ai jamais pris beaucoup de plaisir là-bas. A part cette piste, je ne peux rien dire de négatif sur les autres. »
Le programme 2018 n’est pas encore finalisé et tout porte à croire qu’on pourrait voir Maxi Buhk avec une autre marque que Mercedes : « Je peux dire que je suis en pourparlers avec différents constructeurs puisque mon contrat avec Mercedes arrive à son terme. Je n’ai pas encore pris de décision. Je suis ouvert à tout type de sport automobile dans le monde entier. Cependant, je suis très heureux de rouler en GT3 actuellement. »