Son travail quotidien chez Dunlop Motorsport sur deux roues n’empêche pas Maxime Batifoulier d’avoir une passion pour le sport automobile. A ce titre, il a tenté l’aventure GT Academy avec Nissan où il a brillé même s’il n’a pas été retenu. Son rêve de pilote est resté en lui, d’où une participation à l’aventure Simulateur Académie Racing au volant d’une Lamera Cup à Dijon en compagnie de Margot Carvalhido et Fred Mako en capitaine d’équipage.
La Lamera #35 a connu des hauts et des bas durant le meeting, mais la course a permis de montrer de belles choses au volant de l’auto avec, à la clé, du plaisir et de bons chronos. L’équipage a rallié l’arrivée dans la première moitié du classement en 15e position.
A l’issue de la course, Maxime Batifoulier ne boude pas son plaisir : “Comme toute expérience, c’était que du positif. J’ai pris du plaisir au fur et à mesure du meeting. Il me fallait comprendre le fonctionnement et avoir les bonnes sensations. Quant tu es en confiance, tu peux sourire sous le casque.”
La sortie de piste du matin a laissé place au plaisir : “Peut-être que je m’attendais à quelque chose de plus facile et cette sortie a été un calvaire mentalement. Si j’arrêtais là, je me suis dit que rouler dans une voiture de course, c’était terminé pour moi. Je suis reparti la boule au ventre, mais j’ai suivi les conseils de Fred. Pas de précipitation.”
“Rouler sur une voiture de course équipée de pneus de route n’est pas commun”, souligne Maxime. “Il faut bien assimiler le comportement et gérer les freins. Le pilotage d’une Lamera demande de la douceur et de la patience. Le trafic est aussi un élément à gérer, surtout au début quand on n’est pas dans le rythme. Quand tu l’as, tu passes du rôle de chasseur à celui de chassé. Lors de mon dernier relais, je me suis fait dépasser une seule fois.”
Comme Margot, Maxime a pu suivre une formation sur simulateur avant le passage à la réalité : “La formation permet de mieux appréhender les pièges. C’est forcément un plus.”
L’aventure Simulateur Académie Racing va forcément donner envie d’en faire plus : “Ma priorité reste le travail, mais si l’occasion se présente, ce sera avec plaisir que je remettrai le casque. J’ai su montrer une belle pointe de vitesse et j’ai beaucoup appris sur moi-même, notamment sur l’approche et la gestion du stress. La Caterham m’intéresse car il y a la notion de dérive et de glisse.” L’auto de ses rêves : une Porsche Cup. Un rêve accessible !