Après les 24 Heures de Spa, Maxime Martin inscrit une nouvelle course de 24 heures à son palmarès. Le Belge s’est imposé en GTE-Pro aux 24 Heures du Mans sur l’Aston Martin Vantage #97 qu’il partageait avec Alex Lynn et Harry Tincknell. Ce succès en terre sarthoise fait remonter le tandem Martin/Lynn à la 2e place du championnat à 15 longueurs des leaders Sorensen/Thiim, également pilotes AMR.
La catégorie GTE-Pro a réservé de belles passes d’armes entre Aston Martin et Ferrari. “C’est cela le GTE”, s’est réjouit Maxime Martin lundi matin. “Les courses ne sont jamais simples avec beaucoup d’intensité. Durant 22 heures sur 24, le duel avec Ferrari a été animé. Il a fallu pousser fort pour prendre l’avantage.”
Avec un écart de 1mn33 sous le damier, la victoire s’est jouée à un rien. “Ce qui a fait la différence avec la Ferrari 488 GTE #51, c’est qu’ils ont changé les freins en fin de course”, explique le Belge. “Nous avons décidé de faire la course avec les mêmes freins, ce qui n’est pas courant en GT. Il n’y a pas eu le moindre répit sauf en fin de course où nous disposions d’une petite avance. Le point positif est que cette année, il n’y a pas eu un safety-car qui est venu couper le paquet de GTE. Une seule voiture de sécurité, et non trois, est préférable car cela permet de rendre la course plus palpitante.”
Aston Martin et Ferrari ont vite pris l’avantage sur Porsche. En rythme de course, la marque allemande n’a jamais été dans le coup avec sa nouvelle 911 RSR. “Dans son ensemble, la course a été belle”, poursuit le pilote AMR. “On a dégusté pendant deux ans et ce n’est jamais facile quand on fait rouler une nouvelle auto.”
Maxime Martin peut maintenant mettre le trophée du Mans à côté de celui de Spa : “La saveur de la victoire du Mans est différente de celle de Spa. Les 24 Heures de Spa se gagnent au général, pas Le Mans. A Spa, il y a aussi l’histoire familiale avec mon père. C’est celle que je voulais gagner. Le Mans reste Le Mans même dans ces conditions particulières.”
En fin de semaine, Maxime Martin sera sur la Nordschleife où il disputera les 24 Heures du Nürburgring sur une Porsche 911 GT3-R/Frikadelli Racing Team. “Il n’y a pas d’Aston Martin dans la classe SP-9”, précise le Belge. “Pour les pilotes, les courses sont limitées cette année et cette opportunité permet d’avoir plus de temps de piste. J’ai des coéquipiers qui connaissent bien la Porsche. Nous avons un bon package qui nous permet d’espérer un bon résultat.”