A 36 ans, Maxime Soulet est une valeur sûre des courses d’endurance. Le pilote belge poursuit cette saison sa collaboration avec Bentley. Comme en 2019, un double programme l’attend avec K-PAX Racing et Bentley Team M-Sport. La nouveauté pour lui reste qu’il va disputer le GT World Challenge Europe avec K-PAX Racing en lieu et place du championnat américain. L’autre changement concerne l’Intercontinental GT Challenge où, comme à Kyalami, il fait équipe avec Jules Gounon et Jordan Pepper. Avant de retrouver les circuits européens, Maxime Soulet espère bien tirer son épingle du jeu à Bathurst avec ses deux compères de la Bentley Continental GT3 #7.
Comme voyez-vous cette saison IGTC ?
“Aussi relevée voire plus que l’année passée. Si on regarde, ce championnat a toujours été relevé sauf que maintenant beaucoup plus d’équipages peuvent l’emporter. A Bathurst, ce n’est pas la première heure qui compte. Il faudra être là en fin de course pour espérer l’emporter.”
Vous aimez le tracé de Bathurst ?
“J’adore le tracé car il fait la part belle au pilotage. Ici, pas de limite de la piste. Sur ce type de circuit, tu sais encore faire la différence. C’est ce qui va me faire regretter de ne plus rouler aux Etats-Unis. Là-bas aussi, on ne connaît pas les problèmes de limite de piste. Il y a bien de l’herbe mais après l’herbe c’est le mur. Bathurst convient bien à la Bentley mais la configuration des lieux rajoute un peu de pression aux pilotes. Il faut un peu de temps pour avoir la confiance. A Bathurst, la confiance se construit.”
Vous roulez sur simulateur ?
“Pas vraiment. Je laisse ça aux jeunes (rires). Personnellement, je ne suis pas un grand fan car cela peut donner de mauvaises habitudes et être contre-productif. J’avais essayé pour les Etats-Unis où j’ai dû apprendre les circuits. J’ai fait cela pour les deux premiers circuits puis j’ai arrêté.”
L’Intercontinental GT Challenge prend de l’ampleur selon vous ?
“Je pense qu’il n’existe pas meilleur championnat. Où peut-on trouver un tel niveau avec autant d’autos qui peuvent gagner ? C’est un championnat de classe mondiale.”
Vous avez vu l’évolution de la catégorie GT3. Celle-ci n’a plus rien à voir avec les débuts…
“Depuis trois ou quatre ans, une étape a été franchie. Pour avoir un langage familier, on n’enfile pas des perles au volant. J’ai débuté dans la catégorie GT3 sur une Porsche qui était une Cup avec un gros aileron et des ailes élargies. Maintenant, on voit ce qu’est devenue la Porsche. C’est la même chose pour toutes les marques. Personnellement, je ne suis pas un grand fan de l’ABS sur les GT3 même si je comprends tout à fait qu’il en faille un.”
Vous allez retrouver K-PAX Racing mais sur un programme européen. Un nouveau challenge ?
“Je me réjouis de voir K-PAX Racing en Europe. Je pense qu’il va falloir un peu de temps pour que l’équipe prenne ses marques. Le gros point positif reste la motivation de tout le team. J’ai l’expérience de l’équipe et du championnat. K-PAX Racing connaît bien le travail à faire et là où il faudra être vigilant, c’est sur les règles sportives qui peuvent différer des Etats-Unis.”