La saison 2020 de Maxime Soulet a débuté par une victoire aux 12 Heures de Bathurst en compagnie de Jules Gounon et Jordan Pepper. En fin de semaine, le Belge va tout faire pour clôturer sa saison comme elle a débuté, c’est-à-dire par une victoire, cette fois aux 9 Heures de Kyalami. Le pilote officiel Bentley peut même y décrocher le titre Intercontinental GT Challenge, histoire de boucler la boucle avec le constructeur britannique. L’arrêt du programme officiel laisse le natif de Uccle sans contrat pour 2021.
“Une page se tourne”, a déclaré Maxime Soulet à Endurance-Info. “Bentley m’a donné la chance de signer mon premier contrat de pilote officiel pour un constructeur en 2015.” Avant cela, Maxime Soulet a enchaîné les bons résultats chez ProSpeed Competition et Selleslagh Racing Team.
“Bentley m’a permis de devenir pilote officiel et de pouvoir exercer mon métier”, souligne-t-il. “Je retiens beaucoup de positif de ces années passées chez Bentley même si, comme dans toute carrière, il y a eu des mauvais moments.”
L’un des regrets est de ne pas avoir pu transformer l’essai aux Total 24 Heures de Spa, alors que la Bentley Continental GT3 était en mesure de gagner à plusieurs reprises : “Spa fait forcément partie des regrets, encore plus pour un pilote belge. Nous sommes passés trois ou quatre fois tout près de la victoire, mais il a toujours manqué un petit quelque chose.” Son meilleur résultat dans les Ardennes belges reste une deuxième place en 2017 derrière Jules Gounon, son coéquipier actuel.
La saison 2020 a débuté pour le mieux avec la victoire aux 12 Heures de Bathurst en Intercontinental GT Challenge Powered by Pirelli. En revanche, le programme européen en GT World Challenge Europe Powered by AWS avec K-PAX Racing a été plus compliqué avec six points récoltés et une 10e place aux Total 24 Heures de Spa en guise de meilleur résultat.
Maxime Soulet retient six belles années de collaboration avec la marque de Crewe : “La première fois que j’ai testé la Bentley Continental GT3, je me suis dit ‘wow quelle auto’. Une fois à l’intérieur, tu comprends de suite que ça va fonctionner. Je garde beaucoup de bons souvenirs et le plus récent reste les 12 Heures de Bathurst puis la semaine passée en Australie avec mes coéquipiers. C’était un chouette moment. La victoire du Paul Ricard en 2017 reste aussi un grand moment.”
Comme ses coéquipiers, le Belge va tout donner en fin de semaine à Kyalami : “Nous n’avons plus rien à perdre et le fait que ce soit notre dernière course ensemble va décupler nos forces. Nous avons envie de montrer que nous sommes là.” Maxime Soulet est en terrain connu en Afrique du Sud, lui qui a vécu sept ans dans le pays quand il était plus jeune.
Même si sa pointe de vitesse n’est plus à démontrer, son avenir n’est pas assuré : “Je cherche toutes les opportunités sachant que nous avons été prévenus assez tard. Rien n’est assuré pour 2021. Les pilotes Bentley restent des valeurs sûres pour les équipes, mais la situation actuelle fait qu’il y a pas mal d’interrogations de part et d’autre. Il faut attendre janvier pour en savoir plus.” Avant cela, il y a un titre à aller chercher.