Viendra viendra pas ? McLaren reste ouvert à une entrée en Championnat du Monde d’Endurance dans le cas où la plate-forme serait mondiale. Zak Brown, patron de McLaren Racing, a exclu toute entrée autour de la nouvelle réglementation Le Mans Hypercar. Ce n’est plus un secret que la marque britannique a évalué les deux plates-formes mais c’est le DPi 2.0 qui intéresse McLaren, mais uniquement en cas d’éligibilité en WEC.
Présent à Bahrain, Zak Brown s’est entretenu avec les médias. « Si nous pouvons créer une série mondiale de voitures de sport Le Mans Hypercar/DPi, ou peu importe comment vous appelez cela, je pense que ce serait une grande victoire pour les courses de voitures de sport dans le monde », a déclaré Zak Brown. « Je suis très favorable à ce que l’IMSA et l’ACO s’alignent autour de règles communes. Notre plus grande préoccupation concerne les budgets actuels. Nous avons un excellent programme en Amérique du Nord avec l’IndyCar, alors là où nous voulons être, c’est le Championnat du Monde d’Endurance. »
A la question posée par Sportscar365 si un prototype Le Mans Hypercar pourrait être construit, la réponse a été négative. Selon le patron de McLaren, il faudrait environ 40 millions d’euros.
« Telles que sont les règles aujourd’hui, je pense que nous aurions du mal à y parvenir économiquement », a précisé Brown. « Je dois être quelqu’un de responsable, notamment avec la Formule 1, donc, je ne peux pas entrer dans une nouvelle forme de course automobile à court terme qui courrait à une perte significative. » Outre le WEC, McLaren pourrait viser officiellement quelques courses clés du championnat IMSA sachant que des teams pourraient disposer de l’auto en semi-officiel ou privé.
Zak Brown souhaite également qu’on retrouve l’ADN de la marque dans le DPi 2.0 : « Nous sommes ouverts au style, à la boîte de vitesses et l’hybridation. La formule DPi actuelle ne nous intéresse pas. Je ne pense pas qu’il y ait suffisamment de libertés et je ne pense pas que nous puissions mettre assez d’ADN de McLaren dans cette voiture. Je pense que c’est vers où le DPi 2.0 essaie d’aller. Tout le monde essaie de trouver un compromis sur la façon de maintenir les budgets assez bas et compétitifs, ce que l’IMSA a extrêmement bien fait. Il faut voir comment fondre cela dans l’authenticité de ce que fait l’ACO. Comment réunir les deux ? Nous sommes prêts à faire des compromis mais il doit y avoir beaucoup d’ADN de McLaren. »
Si un accord devait être trouvé, McLaren pourrait être sur la grille à compter de la saison 2021/2022.