Meyer Shank Racing satisfait de ses essais avec l’Acura DPi

Sitôt la saison 2020 IMSA WeatherTech SportsCar Championship terminée par une couronne dans la catégorie GTD, Meyer Shank Racing a reçu une Acura ARX-05 DPi. Trois semaines plus tard, l’équipe américaine basée dans l’Ohio a pris la piste à Daytona pour une séance d’essais. Pour son programme 2021, Meyer Shank Racing a recruté Olivier Pla et Dane Cameron. Le premier arrive de chez Mazda Racing et le second connaît bien l’Acura DPi car il la pilotait chez Team Penske. AJ Allmendinger, qui disputera les 24 Heures de Daytona sur l’Acura, était lui aussi en Floride pour les deux journées d’essais. Juan Pablo Montoya renforcera l’équipage sur les courses longues.

« C’était clairement la bonne décision pour nous de faire ce test », a déclaré Michael Shank, patron de l’équipe. « Les deux jours passés à Daytona ont consisté à apprendre la voiture, mettre les pilotes et les ingénieurs à l’aise et se familiariser avec elle. Avoir Dane a été d’une grande aide pour tout le monde car il a trois ans d’expérience avec l’auto. Il a vraiment donné le ton cette semaine et il s’est parfaitement intégré dans l’écurie. » Dane Cameron faisait partie du programme Acura Team Penske depuis 2018. 

« Les choses ont bien débuté pour nous à Daytona », a déclaré Dane Cameron. « Les gars ont fait un excellent travail avec la voiture compte tenu du temps très court depuis le moment où ils l’ont reçue et remise en état pour les essais. Nous avons plus ou moins tout parcouru et bouclé ce que nous voulions. Du point de vue de l’équilibre, tout était bon et proche de l’endroit où nous devions être. Nous avons fait de bons entraînements sur les procédures pour jeter les bases de ce qui sera un début mouvementé avec la course qualificative. Le test a été une bonne chance pour tout le monde de monter dans la voiture. AJ a fait un très bon travail et s’est mis tout de suite au niveau. J’ai aimé être le professeur et cela a accéléré à coup sûr le processus pour nous. » 

Pour Olivier Pla, c’est un retour à la maison car le Toulousain connaît déjà l’équipe de Michael Shank pour y avoir roulé en 2016 du temps de la Ligier JS P2 avec à la clé un succès au Petit Le Mans. Après la Mazda, c’est maintenant l’Acura qui attend l’un des ténors des pilotes de prototype : « C’était un test très positif et tout s’est très bien passé sachant que c’était la première fois que l’équipe faisait rouler la voiture. Nous avons pu faire quelques tours pour comprendre la voiture et nous familiariser avec elle, comme nous assurer de la bonne assise. L’Acura n’est pas trop différente de ce à quoi je suis habitué. Nous avons utilisé le test pour apprendre tous les systèmes, les boutons et les stratégies de sorte à ce que quand l’ingénieur vous dit de changer quelque chose, vous savez comment faire. Je dirais que s’habituer au traction control et eu freinage était une priorité pour moi. Nous avons beaucoup compté sur Dane car il connaît tellement bien la voiture. Il n’y a pas vraiment de meilleure personne avec qui travailler et ça a été agréable de profiter de son expérience. » 

Entre AJ Allmendinger et Michael Shank Racing, c’est une histoire d’amour qui dure depuis longtemps. En janvier prochain, il prendra le départ de ses 15e 24 Heures de Daytona pour le compte de l’écurie de Michael Shank. Une sacrée fidélité ! Cela fait maintenant trois ans qu’il roule sur l’Acura NSX GT3. « Lors du premier run, c’était presque comme revivre la première fois que je suis monté dans une Champ Car », a confié AJ Allmendinger. « Quand j’ai appuyé sur l’accélérateur, cela m’a repoussé dans mon siège et c’est là que j’ai réalisé à quel point la voiture était rapide. Le freinage et les appuis m’ont demandé un certain temps d’adaptation. Vous freinez si tard que vous devez simplement faire confiance à l’adhérence de la voiture et sur le fait qu’elle va coller la piste. C’est vraiment une vraie voiture de course avec laquelle vous pouvez attaquer les virages. Vous ne pouvez pas vraiment comparer la voiture au dernier prototype que j’ai conduit car c’était il y a quatre ans. La différence de vitesse est si importante. »