Michelin et Faurecia s’allient pour développer la technologie hydrogène

A l’heure où l’ACO veut mettre en avant la technologie hydrogène à l’horizon 2024 aux 24 Heures du Mans, la France continue d’avancer dans le domaine de l’hydrogène. Michelin, leader mondial des pneumatiques et de la mobilité durable, s’associe à Faurecia, leader technologique de l’industrie automobile pour créer une co-entreprise regroupant l’ensemble des activités dédiées à la pile à hydrogène de Michelin, incluant sa filiale Symbio, et de Faurecia.

La nouvelle entité veut produire et commercialiser des systèmes de piles à hydrogène pour les véhicules légers, utilitaires et les poids lourds et d’autres domaines d’activité. « Ce partenariat innovant va faciliter l’émergence et le développement de la mobilité hydrogène », a déclaré Florent Menegaux, gérant commandité et futur Président du Groupe Michelin. « Il ouvre ainsi la voie à une nouvelle forme de mobilité durable. Je me réjouis du rapprochement de Michelin et de Faurecia, intégrant l’actif stratégique qu’est Symbio. L’ambition est à terme de proposer une offre de mobilité complète pour les véhicules hydrogène, de la pile à hydrogène jusqu’aux services de maintenance pour le véhicule. »

Michelin et Faurecia ont pour objectif de créer un leader mondial des systèmes de piles à hydrogène, grâce aux apports des actifs existants des deux partenaires. La technologie de la pile à combustible à la technologie batterie, en particulier pour les cas d’usage nécessitant une forte intensité d’utilisation et une plus grande autonomie.

« Je suis très heureux d’avoir signé cet accord stratégique avec Michelin en vue de créer un leader mondial de la mobilité hydrogène », a confié Patrick Koller, directeur général de Faurecia. « Notre vision partagée ainsi que la complémentarité de nos savoir-faire technologiques vont permettre d’accélérer la mise sur le marché de systèmes de pile à combustible performants et adaptés à différents cas d’usage. En outre, notre ambition commune est de créer un pôle d’excellence relatif à l’hydrogène en France, grâce à un regroupement progressif de nos activités. »

Si jusqu’à présent le nombre de véhicules dans le monde qui roule à l’hydrogène est inférieur à 10 000, les choses vont rapidement évoluer et Le Mans devrait une nouvelle fois jouer son rôle de laboratoire technologique. La révolution technologique est en marche…