Mikkel Mac était dans le paddock de Buriram ce week-end dans le cadre de la finale Asian Le Mans Series. Cependant, il n’a pas piloté en course mais il a bien pris la piste pour quelques tours sur la Ligier JS P217/Inter Europol Competition #33. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur sa présence en Thailande et ses futurs plans.
Vous étiez en Michelin Le Mans Cup l’an dernier sur une Ferrari 488 GT3 avec Fabien Lavergne. Comment s’est passée votre saison ?
« Nous avons vraiment été malchanceux surtout en fin d’année. Lors des deux dernières manches, nous avons été percutés par une LMP3 à chaque fois alors que nous nous battions pour le titre. C’est comme cela, en tout cas, félicitations à Kessel Racing pour son titre ! »
Quelle est la raison de votre présence à Buriram ?
« Depuis la fin de la Michelin Le Mans Cup, j’ai fait un test en LMP3 à Barcelone avec Ligier. C’était vraiment sympa et j’ai pu essayer une LMP. Maintenant, je suis en Thailande pour faire un essai avec Inter Europol Competition pour rouler en LMP2. J’ai fait 16 tours hier (vendredi, ndlr) dans la Ligier JS P217. Je tiens vraiment à remercier l’équipe qui est vraiment sympa. J’espère que cela va pouvoir m’ouvrir des portes vers d’autres choses. »
Comment avez-vous trouvé la voiture car ce sont vos premiers pas en LMP2 ?
« J’ai adoré, j’ai apprécié chaque mètre parcouru. J’ai très rapidement trouvé mon rythme. Je suis ravi d’avoir pu piloter une telle voiture. Elle a bien plus d’appuis aérodynamiques que ce que j’ai pu piloter auparavant. Le freinage est aussi différent avec les freins carbone. En fait, tout est différent ! Heureusement pour moi, j’ai fait de la monoplace plus tôt dans ma carrière. J’ai donc pu rapidement trouver mes marques et mon rythme hier, même si je sais qu’il y a des choses à améliorer en particulier au niveau des zones de freinage.»
Quel sera votre programme pour 2020 ?
« Je n’en sais rien pour le moment. Je regarde toutes les options qui s’offrent à moi. Il est vrai que cette LMP2 m’a ouvert les yeux sur un nouveau monde. J’adorerais faire du LMP, mais de toute façon, tout ce qui a quatre roues, un volant et un moteur, me convient ! A l’heure actuelle, je n’ai rien et j’avoue que c’est difficile à vivre. J’ai été avec Ferrari pendant de nombreuses années, mais maintenant je n’ai plus rien. J’ai un mois pour trouver quelque chose car fin mars, cela aura démarré en Europe. Cette situation est nouvelle pour moi, mais je pense que cette expérience va me rendre encore plus fort et meilleur pilote qu’avant. J’irai à Barcelone quoiqu’il arrive pour assister aux essais officiels ELMS, mais j’aimerais que ce soit derrière un volant.»
Refaire les 24 Heures du Mans fait partie de vos projets ?
« Tout à fait. J’ai fait Le Mans en 2016 et depuis cette année là, je veux y revenir. J’ai eu un petit bout des 24 heures via Road to Le Mans l’an dernier où nous avons gagné les deux courses. Le Mans, c’est quelque chose de spécial et tout pilote veut y aller, encore plus quand on y a goûté déjà une fois. »
Vous avez disputé les 24 Heures du Mans en 2016 avec Formula Racing (Ferrari 458 Italia #60 avec Christina Nielsen et Johnny Laursen). Quels souvenirs en gardez-vous ?
« J’ai beaucoup appris lors de cette course en particulier sur la façon dont on doit utiliser son énergie tout au long de la semaine et lors de la course. J’ai aussi appris au niveau de ma régularité en piste et sur ma gestion du trafic avec les LMP. Depuis, je n’ai fait que du GT, mais cela me donnera de l’expérience et un vécu si je vais en LMP. »