Mirko Bortolotti (Grasser Racing Team) : “Je reste pragmatique!”

#63 GRT GRASSER RACING TEAM (AUT) LAMBORGHINI HURACAN GT3 MIRKO BORTOLOTTI (ITA)

Il y a un an, Mirko Bortolotti arrivait à Spa avec comme principal objectif de ramener un maximum de points au championnat Blancpain GT Series. Les 21 points récoltés à Spa ont bien aidé le Grasser Racing Team a rafler la couronne Equipes en fin de saison. L’Italien a été sacré en compagnie de Christian Engelhart. C’est maintenant les Total 24 Heures de Spa que visent Mirko Bortolotti, Christian Engelhart et Andrea Caldarelli sur la Lamborghini Huracan #63. Mirko Bortolotti tient à accrocher le double tour d’horloge spadois à son palmarès déjà bien garni.

La confiance est de mise avant d’aborder Spa ?

“Les Total 24 Heures de Spa restent l’un des moments forts de la saison. Je suis confiant mais il faut toujours garder en tête que cette course est différente des autres. Notre situation en arrivant à Spa est différente de l’année passée où nous comptions déjà trois victoires. Comme les années passées, le niveau est relevé.”

Selon vous, le niveau est encore plus relevé cette année ?

“Je roule ici depuis 2015 et c’est tous les ans la même chose. C’est difficile de dire si c’est encore plus relevé cette année. Ce que je sais en revanche, c’est que le monde de la course GT est complexe et qu’on s’attend ici à une très belle course.”

La Balance de Performance a moins d’importance sur une course de 24 heures ?

“Tout le monde fait face à la BOP. Cela ne concerne pas seulement votre voiture mais toutes celles qui sont en piste. Ce n’est pas mon problème. Je juge ce que je vois sur la piste. Je préfère me focaliser sur ce que je dois faire derrière le volant. Je fais mon travail de pilote et la BOP n’est pas de mon pouvoir.”

Spa se prépare différemment ?

“Avec plus de 60 autos d’une seule et unique catégorie, on peut clairement dire que c’est la course GT la plus importante au monde. Elle est différente des autres courses surtout que Spa fait partie de mes circuits favoris. On est proche des fans, il y a la parade, la grille de départ avec la foule. La journée du jeudi s’annonce chargée. L’un de mes moments favoris reste la Superpole. Deuxième en 2016, deuxième en 2017, j’espère bien gagner une position cette année (rires).”

Vous gardez en tête votre petite dérobade lors du départ 2017 ?

“(il sourit). On m’en parle encore en me disant que c’était le ‘save of the year’ de l’année. A Spa, le départ n’est jamais facile, les vitesses des concurrents sont différentes, les pneus encore froids. Je ne veux surtout pas rééditer la même chose qu’en 2017. La grille de départ devrait avoir un visage différent des années passées avec le nouveau format des qualifications.”

On peut qualifier Grasser Racing Team de favori ?

“Je reste pragmatique. Nous ne sommes pas favoris, nous n’avons jamais gagné et nous ne sommes même pas montés sur le podium même si nous avons toujours été dans le coup. Ce qui est bien en Blancpain GT Series, c’est qu’on ne sait jamais qui peut l’emporter. C’est pour ça que tout le monde apprécie cette course. La météo jouera un rôle et c’est un facteur qui peut nous aider. Spa est un peu une loterie. C’est aussi pour cela qu’on aime Spa car on ne peut rien prévoir. Il ne faut pas avoir seulement l’auto la plus rapide, il faut la bonne auto, les bons pilotes, le bon team. Un problème peut vite te mettre hors du coup pour la victoire.”