Mirko Bortolotti (Grasser Racing Team) : “Spa choisit son vainqueur”

#63 GRT GRASSER RACING TEAM (AUT) LAMBORGHINI HURACAN GT3 MIRKO BORTOLOTTI (ITA)

Après les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring en début d’année, Mirko Bortolotti aimerait bien accrocher une autre victoire d’envergure à son palmarès. Le focus est mis sur les Total 24 Heures de Spa avec Lamborghini et Grasser Racing Team. A ce jour, le meilleur résultat d’une Huracan GT3 à Spa est une 11e place en 2016. Tout est mis en place au sein du team autrichien pour soulever le trophée dimanche à 16 h 30.

Spa sera encore plus compliqué à gagner que les années passées ?

“A Spa, la grille de départ est toujours très importante. On a toujours beaucoup d’autos pour la gagne. Est-ce qu’il y en a plus que par le passé ? Je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est qu’il faudra se focaliser sur soi et pas sur les autres. Spa choisit son vainqueur.”

Vous êtes remis à 100% après votre grosse sortie aux essais début juillet ? (Mirko Bortolotti est sorti de la piste suite dans le Raidillon à un problème technique, ndlr)

“On ne peut pas dire que c’était un bon test, mais l’important est que je sois pleinement remis. Merci à Lamborghini pour la solidité de la voiture et à l’équipe d’avoir envoyé un autre châssis pour qu’on puisse rouler le lendemain. L’impact a été important.”

La version Evo est plutôt favorable au tracé spadois ?

“C’est trop tôt pour le dire (rire). Ce qui est sûr, c’est que l’auto est meilleure dans son ensemble. Cela fait quatre ans que l’ancienne version roule ici. Le meilleur résultat d’une Hurcan aux 24 Heures de Spa reste une 11e place, on ne peut donc que faire mieux. Le début de saison a prouvé, avec les victoires de Daytona et Sebring, que la voiture était parfaite pour de l’endurance.”

La Superpole est importante ?

“Il faudra déjà y être, ce qui ne sera pas simple. Si on y est, c’est un avantage pour le départ. Dans le cas contraire, ce n’est pas très important sur la longueur de la course.”

Quelle sera la clé ?

“Il y a un tas de paramètres à prendre en compte, ici encore plus qu’ailleurs : les pneus, la stratégie, la performance. A Spa, tu ne peux pas gagner si tu n’es pas rapide. Il faut s’attendre à un sprint de 24 heures. Chaque seconde perdue ne se rattrape pas. On a absolument besoin de performance. Le trafic sera aussi un élément crucial à prendre en compte. C’est là où tu peux faire la différence, mais c’est aussi là où tu peux tout perdre.”

Vous voyez une marque se dégager pour la victoire ?

“C’est impossible d’en dégager une. C’est aussi pour cela qu’on aime Spa et ce championnat. Pour un sportif, les statistiques sont importantes. Ceux qui ont gagné dans le passé ou qui sont montés régulièrement sur le podium ont un avantage. Ce sont des faits établis. Audi est toujours monté sur le podium, BMW a gagné deux éditions, ce qui n’est pas notre cas. On doit travailler pour cela.”