Misano, Course Principale : Toujours Mercedes et AKKA-ASP, mais Perfetti devance Pons

Anthony Pons n’a pu réaliser le carton plein à Misano. Après avoir dominé les essais libres, les qualifications et la première course du week-end avec sa Mercedes-AMG GT3 AKKA ASP #72, le Français a en effet dû baisser pavillon devant… son coéquipier chez AKKA-ASP, Daniele Perfetti (Mercedes-AMG #87).

Voltaire disait « Gardez-moi de mes amis, je m’occupe de mes ennemis ». Anthony Pons a très bien géré la seconde partie du discours, laissant la concurrence derrière lui, mais son équipier Perfetti a joué parfaitement le coup et a empêché le français d’empocher la totalité de la mise et de réaliser le grand chelem.

start

Au départ, Pons se faisait surprendre par la Lamborghini Huracan GT3/Autovitesse Garage R Affolter #963 de Cedric Leimer.

Leimer

Pons était suivi en début de course par la Mercedes SLS AMG GT3 DB-Motorsport #63 de Oliver Baumann, mais Perfetti récupérait rapidement la troisième place et se plaçait dans le sillage immédiat de la voiture de Anthony Pons,

Le suisse était à l’attaque et dépassait son coéquipier, partant aussitôt en chasse de la Lamborghini de Leimer. Au 11ème tour, Perfetti débordait Leimer et prenait la tête de la course. Pons s’engouffrait dans la brèche, prenant la deuxième place, mais Leimer réagissait et repassait la Mercedes-AMG GT3  #72.

Trio

Leimer allait perdre cette position, écopant d’un drive-through pour ne pas avoir respecté les limites de course, mais l’avance du trio de tête était telle que la Huracan repartait en troisième position.

En Iron Cup -pilotes de plus de 60 ans- l’américain Stephen Earle (Ferrari 458 Italia Kessel Racing #111 après une course solide qui l’avait vu remonter dans le peloton s’imposait devant le vainqueur de la veille Klaus Dieter Frers (Ferrari 488 GT3/Artega Rennsport #3).

Anthony Pons : « Les dix premières minutes de la course ont été très intenses avec une bataille à trois avec Daniele Perfetti et Cedric Leimer, et ensuite mon équipier s’est échappé. J’ai fait ce que j’ai pu pour réduire l’écart mais il ne restait pas suffisamment de temps. Quand j’ai regardé l’horloge et que j’ai vu qu’il ne restait que quatre minutes, j’aurais souhaité que ce soit dix ! Au départ, j’ai été pris par Cedric, qui est très bien parti au feu vert. Ensuite en course, même si nous n’avions rien changé au set-up, je ne me suis pas senti aussi à l’aise que samedi et je perdais cinq dixièmes dans le seul deuxième secteur. Cela dit, c’est un magnifique week-end dans l’ensemble avec beaucoup d’action en piste. On ne va pas rester là-dessus et nous tourner les pouces. »

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