Loin de moi l’idée de verser dans le pathos, mais il y a des performances qui vous vont droit au coeur. Et c’est peu de le dire.
Alors que la pluie s’invite lors du tour de chauffe, Billy Monger choisit de passer par les stands pour chausser les pluies et partir bon dernier.
S’en suit une remontée phénoménale jusqu’à la 3ème place, un brin de chance quand les deux premiers (Hanses et Lawson) s’accrochent bêtement, mais derrière 13 tours d’un suspense insoutenable.
De mémoire, il doit falloir remonter au jour où j’ai déclaré ma flamme à celle qui allait devenir mon épouse pour retrouver cette sensation d’avoir ton estomac dans les talons et que ton coeur va exploser dans le secondes qui suivent….. et puis la délivrance.
Malgré la piste séchante et des pneus pluies à l’agonie, Billy s’impose avec 1sec600 d’avance sur le premier concurrent en slicks.
Explosion de joie de son team sur le muret, mais pareil dans tous les gradins. Dans notre tribune au virage Foch, tout le monde applaudit, tout le monde à le sourire, s’enthousiasme devant une telle performance. Des acclamations fusent de partout. Jamais une victoire n’a autant fait l’unanimité.
Les commissaires se précipitent tous du bon côté du rail pour surtout ne pas louper le passage du pilote anglais.
Je n’ai pas de photos personnelles, alors je vous en joins une d’Antonin Vincent qui résume bien l’état d’esprit du pilote à l’arrivée.