Monza : les tops et les flops…

Monza marquait le week-end dernier le lancement de la saison 2021 du Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, ainsi que la GT4 European Series, la GT2 European Series et le Lamborghini Super Trofeo Europe. Il est temps de dresser les tops et les flops du week-end (liste non exhaustive)

LES TOPS :

  • Le plateau général : avec plus de 130 GT en piste, Monza 2021 a été un franc succès dans une conjoncture qui reste incertaine.
  • Dinamic Motorsport : le team italien n’est pas le plus connu mais il s’est vite forgé une solide réputation en allant décrocher à Monza un 3e succès dans la série, le 2e de suite à Monza.
  • GPX Martini Racing : si la course de la Porsche 911 GT3 R #22 s’est vite arrêtée après deux crevaisons, la livrée Martini a ravi le paddock tout entier et au-delà.
  • Jules Gounon : on connaissait la pointe de vitesse de l’Ardéchois. Son retour sur une Mercedes s’est traduit par de très bons chronos. Son temps en qualif’ a posé les bases. La concurrence est prévenue.
  • Simon Gachet : en passant de l’Audi à la Mercedes mais aussi du sprint à l’endurance, l’Isérois change de registre cette année. Son relais sur la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP #87 a été très solide en jouant avec les hommes de tête. Son coéquipier Thomas Drouet a lui aussi répondu présent.
  • Les jeunes pousses de la monoplace : Callum Ilott, Antonio Fuoco et Jack Aitken n’ont pas mis longtemps à trouver leur place dans une catégorie aussi compétitive que le GT3. Les trois ont montré de belles choses.
  • Nelson Panciatici : fort d’une année 2020 derrière le volant de la Bentley Continental GT3/CMR, le Français est venu bousculer la hiérarchie avec de bons chronos.
  • Rik Breukers : on savait que le Néerlandais allait vite dans une Audi et une Lamborghini. C’est aussi le cas dans une Mercedes-AMG GT3. Le tandem qu’il forme avec Ezequiel Companc sera à surveiller tout au long de la saison.
  • SPS automotive-performance : Yannick Mettler, Jordan Love et Miklas Born ont réalisé de belles choses sur la Mercedes-AMG GT3 du team allemand. Le trio qui roule en Silver a terminé dans le top 10 de sa classe. Encourageant pour des pilotes qui n’étaient pas habitués au championnat.
  • Facilité de travail : les conditions sanitaires font qu’il faut travailler différemment. Il n’est toujours pas possible de passer de stand en stand mais tout le monde se prête volontiers à une interview à l’extérieur sans rechigner.
  • GT4 European Series : délaissée en 2020, la série européenne GT4 offre un très beau plateau cette année. Le travail hivernal fourni par Laurent Gaudin et ses équipes a payé.
  • Les livrées : il faut saluer les équipes pour les livrées 2021. On a un plateau 2021 très coloré. Bravo !

LES FLOPS :

  • Les crevaisons : beaucoup (trop) de concurrents ont connu des crevaisons en course. Le pneu pluie Pirelli n’a pas aimé la piste séchante. Contrairement à d’autres séries, il n’est pas possible de rouler en gommes intermédiaires. Il est clair que sur un tracé comme à Monza, le pneu arrière gauche a été mis à rude épreuve une fois l’arrêt de la pluie.
  • Le prix des tests PCR : A 140 euros le test PCR, les équipes ont mis la main au portefeuille. Rien de plus normal de se faire tester mais attention toutefois à ce que les prix ne flambent pas trop du côté des circuits et des labos.
  • Des pilotes étoilés : plusieurs équipages ont été contraints de s’arrêter plus longtemps en course compte tenu de la composition des équipages. Pas simple pour la compréhension.
  • Orange 1 FFF Racing Team : l’équipe chinoise a alterné le chaud et le froid en Italie. La pole de Mirko Bortolotti, Andrea Caldarelli et Marco Mapelli n’a pas été transformée en bon résultat pour le trio de la #63 à cause d’un problème technique. Dommage car sur le papier, les trois italiens restent parmi les favoris. Rendez-vous au Paul Ricard.