La France compte un pilote de plus sur une course américaine avec la présence de Nelson Panciatici sur l’ORECA 07/JDC-Miller Motorsports aux 12 Heures de Sebring. Le double champion European Le Mans Series chez Signatech-Alpine tente l’aventure américaine en espérant bien faire dans la durée au pays de l’Oncle Sam. Le Rémois partage son baquet avec Simon Trummer et Robert Alon. De quoi amener son expérience à un équipage qu’il faudra surveiller.
“Les règles sont nouvelles et la façon de travailler différente,” nous a confié Nelson Panciatici à l’issue de la première séance d’essais libres. “Le circuit est lui aussi très spécial et totalement à l’opposé de ce que l’on connaît en Europe. Il y a beaucoup de bosses, si bien qu’on se croirait sur un tracé urbain.”
Présent dans le paddock des 24 Heures de Daytona en janvier dernier, Nelson Panciatici débute dans le vif du sujet avec une participation aux 12 Heures de Sebring : “Le deal s’est conclu au dernier moment quelques jours seulement avant les essais hivernaux de Sebring. Il était prévu que je sois sur la seconde Alpine en FIA WEC mais elle ne roulera finalement pas. L’idée est de prolonger avec JDC-Miller Motorsports à Watkins Glen et au Petit Le Mans. On verra après Sebring.”
Absent d’un programme complet LMP2 la saison dernière, le Français est ravi de revenir dans le baquet d’un prototype : “Je n’ai plus roulé en LMP2 depuis l’été dernier. Je dois donc reprendre mes marques sachant que je découvre les pneus Continental. Cela fait longtemps que je voulais venir rouler aux Etats-Unis. Je devais disputer les 12 Heures de Sebring 2012 lors de la première manche FIA WEC. C’est toujours sympa de voir autre chose. L’ambiance dans l’équipe est très bonne. Je connaissais déjà Simon pour l’avoir croisé en Europe et j’ai fait la connaissance de Robert.”
Nelson Panciatici peut aussi compter sur l’expérience de Greg Wheeler qui officie comme ingénieur sur la #85 à Sebring. “Je pense que nous avons un bon coup à jouer,” souligne Panciatici. “Sebring est une course où il se passe toujours beaucoup de choses. Aux Etats-Unis, les courses sont bien plus ouvertes qu’en Europe et tout se décide le plus souvent à la fin.”
La suite du programme 2018 pourrait passer par l’European Le Mans Series même si rien n’est finalisé : “J’ai une piste pour rouler en LMP2 mais je pense que ce sera compliqué pour être au départ des 24 Heures du Mans. Je regarde aussi du côté du GT sachant que j’ai une saison de GT3 derrière moi. En attendant, je ne boude pas mon plaisir de rouler à Sebring…”