Nicolas Lapierre (ESM) : “Tout était parfait !”

#22 TEQUILA PATRON ESM (USA) NISSAN DPI JOHANNES VAN OVERBEEK (USA) PIPO DERANI (BRA) NICOLAS LAPIERRE (FRA) TEAM CELEBRATION VICTORY

Vainqueur des 12 Heures de Sebring 2011 sur une Peugeot 908 HDi FAP, Nicolas Lapierre a dû attendre sept ans pour retrouver la plus haute marche du podium en Floride. Avant le lancement du FIA WEC et de l’ELMS, le pilote Signatech-Alpine sur la scène mondiale est venu renforcer l’équipage de la Nissan-Onraok DPi/Tequila Patron ESM #22.

Si Daytona avait plutôt mal commencé avec un abandon très tôt dans la course pour Nicolas Lapierre, Johannes van Overbeek et Pipo Derani, Sebring a parfaitement répondu aux attentes du trio qui s’est imposé de main de maître.

“Cette victoire est amplement méritée,” nous a confié Nicolas Lapierre à l’arrivée. “La pression était là et il fallait décrocher un bon résultat. Malheureusement, l’autre auto du team a abandonné dès le premier tour et tout espoir de bon résultat reposait sur nos épaules.”

Le pilote français apprécie de rouler aux Etats-Unis dès qu’il le peut : “Ici, tout est différent. Il faut quasiment faire un reset par rapport à ce que l’on connaît en Europe. Les stratégies mises en place sont propres au championnat américain. Les courses sont ouvertes jusqu’au bout comme on a pu le voir à Daytona et à Sebring.”

Tequila Patron ESM et Nissan ont parfaitement rectifié le tir après des 24 Heures de Daytona pour le moins compliquées : “En quittant Daytona, la déception était palpable. L’équipe a fourni un travail incroyable à Sebring. Cette victoire récompense le travail de tout le monde dans l’une des courses les plus dures de la planète. Tout était parfait : l’auto, les pilotes, les réglages.”

La victoire a pourtant bien failli échapper au trio de la #22, comme l’explique Nico Lapierre : “Nous avons connu une crevaison à 3h30 du terme. Par chance, c’était une crevaison lente et nous avons pu y remédier rapidement sans perdre le contact avec la tête. Il a juste fallu décaler la stratégie.”

Les pilotes de la Nissan-Onroak DPi ont aussi dû surveiller la consommation de carburant. “Il fallait sauver de l’essence tout en ne lâchant rien,” précise le français. “On consommait plus que les autres. Toute l’équipe a rendu une copie parfaite. Les courses américaines commencent à changer de visage car les neutralisations sont moins nombreuses. C’est donc moins aléatoire. En dehors de la crevaison, nous n’avons pas connu le moindre problème, ni même un seul contact en piste. C’est une belle victoire pour l’équipe.”