Pilote talentueux s’il en est, Nicolas Minassian est aussi à l’aise derrière le volant qu’à conseiller un jeune pilote, un gentleman ou une équipe. Si l’année 2017 du Marseillais a été chargée, 2018 le sera autant voire même plus. Après une saison passée chez DragonSpeed, Minass’ prend le poste de directeur sportif du IDEC Sport Racing en European Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans. La rencontre entre les deux parties s’est faite par hasard dans le paddock des 24 Heures de Dubai en janvier dernier et l’ancien pilote Peugeot Sport a dû aller chercher sa combinaison pour piloter la Mercedes-AMG GT3 du team de Patrice Lafargue. C’est maintenant un nouveau challenge qui attend l’un des pilotes les plus appréciés des différents paddocks.
Pourquoi ce nouveau challenge avec IDEC Sport Racing ?
« Dans la vie, il faut toujours de nouveaux challenges. J’ai passé une très belle année chez DragonSpeed où j’ai beaucoup appris en compagnie d’Elton Julian. L’expérience était très enrichissante et elle s’est terminée par le titre en European Le Mans Series. J’ai fait connaissance avec IDEC Sport Racing à Dubai en janvier dernier et le courant est de suite passé entre nous. On s’est revu tout au long de la saison en ELMS. Nous avons alors entamé les discussions pour voir ce que nous pourrions faire en commun. Tout s’est vite finalisé. »
Le côté familial du team est un avantage qui a pesé dans la balance ?
« Quand tu t’entends bien avec les gens avec qui tu veux lancer un nouveau challenge, ça ne peut que fonctionner. J’ai vite compris que l’opportunité était bonne et que je ne pouvais pas la refuser. IDEC Sport Racing est une vraie famille qui a une grosse expérience de la course automobile mais qui est encore jeune en LMP2. »
Un retour derrière le volant est prévu ?
« Il est tout à fait possible de me voir dans une des voitures de l’équipe. Ma priorité est que l’équipe soit prête à temps. Ma carrière n’est pas devant moi. Si je roule, c’est pour amener quelque chose. Je suis certain que l’équipe a un fort potentiel. Il faut y aller étape par étape. L’idée est d’avoir deux LMP2, dont une plus axée gentlemen. »
IDEC Sport Racing doit franchir une nouvelle étape en 2018 ?
« On s’attend à monter en puissance. L’objectif est clairement de montrer de la performance en 2018. Faire rouler une deuxième LMP2 demande plus de personnel. Je vais aider à trouver les bonnes personnes. Il ne faut pas oublier le programme GT3 avec les courses Creventic. »
Vous avez pris la tête du nouveau championnat Masters Endurance Legends. 2018 s’annonce bien ?
« Le calendrier a été validé. Avec Imola, Brands Hatch, Silverstone, Nürburgring, Spa et Dijon, on peut s’attendre à une belle année 2018. Il y a beaucoup d’engouement. Les règles sportives et techniques seront proches de celles du premier meeting de Spa. L’objectif est d’avoir une quarantaine d’autos par meeting. »
