Après avoir fait les beaux jours de la classe LM P1 non hybride chez Rebellion Racing, Nicolas Prost poursuit son engagement au sein de la structure anglo-suisse dirigée par Bart Hayden. Le nouveau challenge passe par la catégorie LM P2 sur une des deux ORECA 07 du team Vaillante Rebellion.
Le pensionnaire e.dams en Formula E a roulé jeudi dernier au Paul Ricard jeudi dernier dans le cadre d’un déverminage de l’ORECA 07. “Le moteur est vraiment pointu et on ne peut pas piloter sur le couple” nous a confié Nico Prost à l’issue de sa journée de roulage. “L’ORECA 07 est vraiment bien en châssis. Il faut comprendre l’exploitation des pneumatiques. Avec des gros pneus à l’avant, ce n’est pas une auto sur laquelle on peut se lâcher.”
Nicolas Prost va partager son baquet avec Bruno Senna et Julien Canal avec des ambitions relevées et une concurrence bien plus fournie que ces dernières saisons en LM P1 non hybride : “C’est positif pour l’équipe et les pilotes de passer en LM P2. J’ai connu une très belle époque en LM P1 de 2009 à 2011. Après, c’est devenu compliqué. La Rebellion R-One était un très beau projet mais il n’y avait pas de compétition, ce qui a gâché la fête. Maintenant, nous arrivons dans une catégorie LM P2 fournie et très relevée. Le LM P2 2017 est le LM P1 d’il y a dix ans. Le marché veut que seuls des châssis ORECA roulent cette année.”
Malgré la présence d’un seul châssis sur les grilles, Nicolas Prost ne boude pas son plaisir : “Il va falloir aller au charbon pour sortir du lot. C’est bien pour tout le monde et il ne faudra pas laisser filer le moindre point. Je suis ravi de poursuivre l’aventure avec Rebellion. Nous allons assister à de belles courses.
La présence de Rebellion en LM P2 ne veut pas pour autant dire que la page LM P1 non hybride est totalement mise de côté : “L’un des soucis du LM P1 non hybride actuel est que les motoristes sont peu nombreux. Nous avions un très bon moteur Toyota pour l’ancien règlement. AER a fait son possible pour proposer le meilleur moteur possible. L’arrivée récente de Mecachrome va peut-être donner un nouveau souffle. Pour en revenir au LM P2, je trouve le principe du moteur unique une bonne chose. Un développement moteur coûte beaucoup d’argent. Cette partie demande beaucoup de moyens. C’est toujours plus facile de partager les coûts. AER n’a certainement pas les moyens d’un grand motoriste. Il faut voir le LM P1 non hybride comme du LM P2+.”
Le Rebellion Racing a déjà débuté sa saison 2017 avec une participation aux 24 Heures de Daytona.
