Si le Panis-Barthez Compétition poursuit son engagement en European Le Mans Series cette saison, le team managé par Sarah et Simon Abadie doit se passer des services de Fabien Barthez, parti en GT3. Seul Timothé Buret poursuit l’aventure dans la Ligier JS P217 qui voit l’arrivée de Julien Canal et Will Stevens. Le trio a joué les premiers rôles le week-end dernier au Paul Ricard mais une crevaison n’a pas permis de faire mieux qu’une 8e place finale. Olivier Panis, directeur sportif, est revenu avec nous sur les ambitions de l’équipe.
Satisfait de votre équipage ?
“C’est une belle satisfaction d’avoir pu réunir un tel équipage. Tim est avec nous depuis le début de l’aventure en LMP2. On connaît sa pointe de vitesse et on en profite tant qu’on peut le garder avec nous. Will apporte de la stabilité et son expérience, Julien ses qualités de pilote d’endurance et de finisseur.”
L’absence de Fabien (Barthez) se fait sentir ?
“Fabien nous manque mais il est aussi à l’initiative de cet équipage. Fabien fait toujours partie intégrante de l’équipe. Nous allons tout mettre en place pour faire rouler la deuxième auto d’ici la fin de saison. L’idée de départ était de faire rouler les deux Ligier sur l’intégralité du championnat mais un partenaire nous a fait faux bond au dernier moment.”
L’hiver a été compliqué ?
“On ne peut pas dire que l’intersaison a été facile. Le travail a été compliqué et il a fallu se serrer les coudes. Sarah et Simon ont fourni un gros travail pour mettre en place ce programme. Pour ma part, je n’avais pas l’habitude de tout ce travail en amont. C’est passionnant, ça me plaît. Je suis content d’être là, on va se battre.”
Selon vous, le plateau LMP2 est encore plus compétitif que l’année passée ?
“J’ai rarement vu un tel plateau en ELMS. Il est plus fort que celui du WEC et je suis fier d’y participer.”
Les évolutions apportées à la Ligier JS P217 sont positives ?
“Elles vont dans le bon sens. En 2017, nous disposions déjà d’une auto compétitive. Seul le kit Le Mans était raté. D’un point de vue commercial pour l’équipe, il fallait qu’il se passe quelque chose. Jacques Nicolet et son équipe ont beaucoup travaillé sur le kit 2018. On en saura plus au Mans. Est-ce que ce sera suffisant ? Nous verrons sur la piste…”
Michelin a aussi beaucoup travaillé. Vous êtes confiant sur les gommes 2018 ?
“J’ai toujours été partisan des pneus Michelin. Quand je me lance dans un projet, je suis fidèle. Tout a été mis en place pour jouer les premiers rôles. Il ne fallait surtout pas changer cette année. La régularité sera la clé.”
