Olivier Pla (Ford Chip Ganassi) : “Au Mans, tout le monde a sa chance”

Vainqueur des dernières 24 Heures du Mans, Ford Chip Ganassi Racing peut compter sur quatre équipages de haut vol pour garder le trophée. Présent depuis le début du programme Ford GT, Olivier Pla compte bien monter sur la plus haute marche du podium en compagnie de Stefan Mücke et Billy Johnson. Pilote de référence aussi bien au volant d’une GT que d’un prototype, le Toulousain va prendre son 10e départ dans la Sarthe.

Sans un problème de panneau lumineux, une place sur le podium, voire la victoire, tendait les bras au trio de la #66 en juin dernier. C’est finalement la 4e place qui est venue récompensée Olivier Pla est ses coéquipiers.

“On a une voiture qui s’est imposée en 2016” nous a déclaré Olivier Pla. “Le Mans dépend de tellement de paramètres. On ne sait pas trop où en est Porsche compte tenu de la première année de leur 911 RSR et on ne doute pas une seconde qu’ils ont une bonne voiture.”

Avec Aston Martin, Corvette, Ferrari, Ford et Porsche, la lutte pour la victoire en GTE-Pro devrait se décider en fin de course vu la compétitivité du plateau, ce que ne dément pas le pilote de la #66 : “Au Mans, il faut rester concentré sur soi-même et ne négliger personne. On le dit chaque année mais cette édition 2017 va être un vrai sprint de 24 heures. Rien ne devra être laissé au hasard et le moindre grain de sable sera fatal. On l’a vu l’an dernier avec notre pépin de panneau lumineux qui nous a coûté la bagarre pour la victoire. Le moindre détail doit être parfait car tout le monde a sa chance.”

Avant de rejoindre OAK Racing puis G-Drive Racing, Nissan et Ford, Olivier Pla a disputé les 24 Heures du Mans à quatre reprises pour le compte du Quifel ASM Team alors qu’il était aux portes de la Formule 1. “Je suis tombé amoureux du Mans dès ma première participation en 2008” se souvient le pilote Ford.

“J’étais venu un an plus tôt pour prendre la température et cela m’a de suite plu de l’extérieur. On ne retrouve nulle part ailleurs cette atmosphère. J’ai toujours eu Le Mans dans un coin de ma tête. Je n’avais pas les moyens pour passer en Formule 1 et je voulais vivre du sport automobile. Jérôme Policand connaissait Antonio Simoes qui cherchait un pilote chez Quifel ASM Team. J’ai fait des essais début 2008 et tout s’est vite enchaîné. Je n’ai pas le moindre regret car je m’éclate dans ce que je fais. Beaucoup de pilotes se sont entêtés à tout faire pour aller en F1…”