Avant de retrouver le baquet de sa Ford GT en FIA WEC, Olivier Pla fait son retour aux Total 24 Heures de Spa après plusieurs années d’absence. Pour ce one-shot, le Toulousain a rejoint les rangs du team Garage 59 sur la McLaren 650S GT3 qu’il partage avec Côme Ledogar et Ben Barnicoat. La #58 disputera la Superpole en fin de journée.
Olivier Pla dispute cette année ses cinquièmes Total 24 Heures de Spa, une épreuve qu’il retrouve avec plaisir : “Depuis que SRO a repris cette course, elle a pris de l’ampleur. On se rend vite compte de la qualité de l’organisation et de l’écoute des pilotes. La pénalité de 5s en cas du non respect des limites de la piste en est le parfait exemple, surtout avec une remise à zéro toutes les 6 heures. C’est murement pensé.
“Le professionnalisme des équipes s’est accru depuis ma dernière participation. J’ai débuté ici sur une Ferrari avant de rouler sur Porsche, BMW, Nissan et maintenant McLaren.”
“Cette course est devenue comme les 24 Heures du Mans, à savoir un sprint de 24 heures”, souligne Olivier Pla. “Cependant, on ne peut pas comparer les deux. Le Mans est si unique, comme l’est Daytona. Chaque course a ses propres spécificités mais Spa reste Spa.”
Le pilote Racing Engineering en European Le Mans Series a découvert sa monture lors de la Journée Test : “La McLaren arrive à bout de développement et ce n’est pas l’auto la plus facile à emmener. Elle est performante mais certainement pas la plus performante. On sait ce qu’on doit faire, à savoir respecter le plan établi par l’équipe. Pour briller, il faudra passer le moins de temps dans les stands. La McLaren s’est très bien comportée lors du dernier rendez-vous sur le Paul Ricard.” Olivier Pla doit sa présence chez Garage 59 à Philippe Dumas qui est resté proche d’Andrew Kirkaldy depuis l’aventure Hexis Racing avec McLaren.
Une semaine avant Spa, Olivier Pla était sur le Red Bull Ring au volant de l’ORECA 07/Racing Engineering en compagnie de Paul Petit et Norman Nato avec une 2e place à la clé.
“Racing Engineering continue de prendre ses marques mais je n’avais aucun doute sur la qualité de l’équipe”, explique le Français. “La course du Red Bull Ring n’a pas été facile avec beaucoup de trafic, les neutralisations et une météo changeante. Nous avons tenté un pari qui ne s’est pas avéré payant, alors qu’on pouvait l’emporter. On a joué, on a perdu. On gagne ensemble, on perd ensemble. L’auto était fabuleuse. J’ai la chance de rouler avec deux très bons coéquipiers.”