Après l’aventure BR Engineering, Paolo Catone relève un nouveau défi en passant d’un programme russe à un programme britannique. Consultant sur le projet Ginetta LM P1, le designer italien croit dur comme fer au futur du LM P1 non hybride.
« Ce projet est très intéressant » nous a confié Paolo Catone à Silverstone. « J’apprends de nouvelles méthodes et je suis là pour suggérer des choses. Travailler au milieu d’un pool de partenaires comme Williams et Reynard est quelque chose de très enrichissant. L’approche est très britannique et je continue d’apprendre. Ginetta n’a jamais fait de LM P1 et je peux apporter mon expérience. »
Si le LM P1 non hybride ne fait pas recette cette saison avec une seule auto en piste, l’avenir s’annonce plus radieux, ce que ne dément pas Paolo Catone : « j’ai toujours cru dans le LM P1 non hybride et j’en suis de plus en plus persuadé. Audi est parti et il ne reste que deux constructeurs. Je demande à voir l’après 2019. Les règles actuelles établies par l’ACO et la FIA vont dans le bon sens. Le LM P1 est sous exploité. »
Il est difficile pour le moment de voir où mettre ces LM P1 non hybrides face aux hybrides et LM P2 qui connaissent un gros coup de boost cette année. « Je suis persuadé qu’on peut être assez proche d’une LM P1 hybride. Être à deux secondes d’un constructeur est l’idéal. Dans l’absolu, les LM P1 hybrides vont plus vite, les ravitaillements sont plus rapides et les relais avec les mêmes pneus sont plus longs. On ne peut pas être devant, d’autant plus si les pilotes sont moins expérimentés que ceux des constructeurs. Pour moi, ce challenge est excitant. Comme je l’ai dit, j’apprends chaque jour sur le plan technique avec ce projet. La structure interne de Ginetta est très bonne. De plus, le groupe est très ouvert à la discussion. Ce sont les meilleures idées qui en ressortent. Des gens de talent ont rejoint le projet. Pour moi, c’est quelque chose de nouveau. Dans les anciens projets auxquels j’ai participé, j’étais plus sous pression pour prendre la décision. Avec Ginetta, c’est un échange… »