Mercedes-AMG débute cette saison sur le continent américain avec sa GT3 qui sort d’une troisième place aux 24 Heures de Daytona. Pour son entrée au pays de l’Oncle Sam, la marque allemande fait confiance à Multimatic pour les pièces de rechange. Les Mercedes-AMG GT3 vont partager leur temps entre WeatherTech SportsCar Championship et Pirelli World Challenge avec plusieurs autos dans chaque championnat. Tobias Moers, président d’AMG, a fait le point avec Sportscar365 sur l’arrivée du constructeur aux Etats-Unis. (In English)
Pourquoi avoir relevé le défi d’amener la Mercedes-AMG GT3 aux Etats-Unis ?
« Cela a toujours fait partie de la stratégie. Il y a toujours eu un plan pour la faire rouler en Amérique. En 2016, nous avions bien trop de choses à faire. Il fallait déployer l’auto en Europe, ce qui fait que nous avons dû fournir toutes les voitures sachant que notre quantité de production était limitée. Nous avons donc concentré nos efforts sur l’Europe et nous avions quelques anciens clients roulant en SLS en Asie et Australie. Donc, nous avons relevé ce défi et notre stratégie était d’être présent aux Etats-Unis en 2017. Des discussions ont été entamées avec l’IMSA il y a maintenant un an et demi. Les choses ont évolué comme nous le souhaitions. »
Avez-vous un objectif sur le nombre de ventes en Amérique du Nord ?
« Non. Nous allons voir comment les choses vont évoluer. On sait que tout le monde parle de notre voiture. Nous avons été approchés par plusieurs clients potentiels. Un service pour les pièces détachées a été mis en place avec Multimatic, de sorte que nous soyons opérationnels à la fois en PWC et en IMSA. Nous allons les soutenir à chaque course. Je pense que c’est la clé. »
La confiance est de mise pour le championnat IMSA ?
« Absolument. La voiture est déjà éprouvée avec le Nürburgring et Spa. Elle est taillée pour les courses longues. »
Voir les clients roulant en SLS AMG GT3 passer à la Mercedes-AMG GT3 est une belle satisfaction ?
« Nous avons vu des équipes roulant en SLS passer à une autre marque avant de revenir. Tout le monde est satisfait de l’auto. La maniabilité est exceptionnelle et j’ai pu voir que les équipes qui viennent la tester à Hockenheim sont toutes reconnaissantes. C’est la clé du succès de cette voiture. »
Un programme DPi fait partie des plans ?
« Non. Nous avons été approchés pour le moteur. Tout le monde sait que le 6.2 litres est un moteur endurant. Nous n’avons jamais eu de discussions approfondies pour concevoir une DPi complète. Il ne faut jamais dire jamais, mais il n’y a aucun plan actuellement. »