Patrice Goueslard : “Le championnat a une marge de progression dans tous les domaines”

Le Championnat de France FFSA GT dispute ce week-end son troisième meeting de l’année. Après Nogaro et Pau, la caravane GT est à Dijon avant de se rendre à Magny-Cours, Barcelone et au Paul Ricard pour la finale. Le succès est bien au rendez-vous dès la première année des GT4 en France avec un plateau d’une trentaine d’autos. De quoi ravir Patrice Goueslard, directeur sportif du championnat…

“On projetait de lancer le championnat en 2018 et 2017 sert de rampe de lancement” nous a déclaré Patrice Goueslard. “Avoir 33 GT4 dès le troisième meeting est la rampe de lancement idéale. Le championnat a une marge de progression dans tous les domaines. Les courses annexes ont aussi des effectifs en hausse. Le renouveau du GT4 sert de locomotive au Championnat de France des Circuits.”

Nogaro et Pau ont donné entière satisfaction au promoteur qui souhaite revenir dans le Gers et dans les Pyrénées en 2018, comme le souligne Patrice Goueslard : “Nogaro était une belle fête et Pau, circuit atypique avec une manche en nocturne, a vu sa fréquentation augmenter de 40%. SRO s’inscrira davantage du côté de l’organisation à Pau afin de développer le meeting. Nous travaillons déjà sur le calendrier 2018 où Nogaro et Pau seront à nouveau au menu. Tous les circuits français ne sont pas homologués FIA, ce qui complique la donne. C’est notamment le cas actuellement d’Albi et du Val de Vienne. Différentes pistes sont à l’étude. De plus, les pilotes sont demandeurs d’une manche à l’étranger sur un circuit frontalier comme peuvent l’être Spa ou Barcelone.”

#54 VIC TEAM (FRA) GINETTA G55 GT4 PAUL LAMIC (FRA) POELSITTER IN AM CUP WITH PATRICE GOUESLARD (FRA) SRO SPORTING DIRECTOR

Le promoteur cherche plus que tout à maintenir les coûts : “SRO a la volonté de maintenir le championnat tel qu’il est actuellement. Il faut que les autos restent sous la barre symbolique des 200 000 euros. Il faut rester vigilant et s’inscrire dans la durée. En passant du GT3 au GT4, une équipe qui engage deux autos a économisé 10 000 euros/auto (pneus, essence, équipement, engagement).”

Plusieurs pays réfléchissent à avoir des licences GT4 pour une série nationale. “Il faut asseoir les championnats nationaux” explique Patrice Goueslard. “Les signes sont positifs. On garantit la performance actuelle des autos encore un an. Les pneus resteront limités avec un règlement qui fait dans la stabilité. On revient aux racines du sport automobile en France. Le championnat apporte plus de proximité entre les équipes. Le propre du GT4 est de permettre à toutes les équipes de lutter entre elles, qu’elles soient professionnelles ou plus typées gentlemen.”