– On a entendu tout et son contraire ce week-end concernant l’avenir du GP de Pau mais il ne faut s’attendre à la disparition de l’événement comme on a pu l’entendre dans le paddock. Malgré une météo pour le moins défavorable, le public ne s’y est pas trompé en venant assister en nombre au meeting.
– On a eu peur pour Jean-Luc Beaubelique, accidenté bien malgré lui samedi soir, et Christopher Cappello, qui a tapé le rail dimanche après-midi. Les deux pilotes s’en sortent bien, juste avec quelques contusions. Si le pilote de la Mercedes-AMG GT4/AKKA-ASP a pu s’extraire seul, il a tout de même fallu aider Christopher Cappello à sortir de la Ginetta G55 GT4/CMR, son pied étant coincé entre l’accélérateur et le frein.
– Un meeting en ville est forcément propice aux contacts et autres sorties. Les assurances vont devoir fonctionner dans pas mal d’équipes après le meeting de Pau. Seules 29 des 39 GT4 ont rallié l’arrivée de la course 2, la plupart abandonnant suite à un accident.
– Il convient de signaler la nouvelle belle prestation de l’équipage le plus jeune du plateau qui n’a pas fait la moindre égratignure à sa Mercedes-AMG GT4/CD Sport. Edouard Cauhaupé et Arthur Rougier ont terminé à une belle 8e place suivie d’une 6e le lendemain. Edouard Cauhaupé s’est même payé le luxe de remporter deux courses Sprint Cup Funyo dans les rues de Pau.
– Si la jeunesse a brillé dans les rues paloises, c’est aussi le cas d’Alain Ferté, l’un des pilotes les plus expérimentés du plateau. A 63 ans, le pilote de l’Alpine A110 GT4/Bodemer Auto #35 s’est offert la pole de la course 1 avant de connaître un pépin dès le début de son relais. Rien n’arrête le vainqueur du GP de Pau 1983 sur une Maurer-BMW, disqualifié par la suite pour poids non conforme au même titre que Stefan Bellof, son coéquipier de l’époque.
– AGS Events a quitté Pau avec la bagatelle de cinq podiums en Am. Difficile de faire mieux pour la structure de Nicolas Gomar.
– Le 18 a porté chance à Steven Palette. Le 18 mai, en partant 18e, le Vierzonnais (dont le département est le 18) s’est imposé en course 1 en compagnie de Michael Blanchemain. Son club de partenaires porte le nom de Club 18.
– Les équipes étaient divisées samedi soir sur la grille de départ de la course 1. Entre les partisans des slicks et ceux des wet, il a fallu faire un choix. Ceux qui ont opté pour les gommes pluie ont eu raison. La réglementation autorise le changement des pneus sur la grille en respectant la procédure en vigueur. Les changements de roues ne peuvent être autorisés sur la grille de départ qu’avant le signal cinq minutes. Lorsque le signal cinq minutes est montré, toutes les voitures doivent être chaussées de leurs roues. Après ce signal, les roues ne peuvent plus être retirées que dans les stands. Toute voiture, dont les roues ne seraient pas toutes complètement montées, au signal cinq minutes, serait alors sanctionnée. Lorsque le signal trois minutes est montré, les voitures doivent reposer sur leurs roues et les roues doivent avoir été serrées. Toute voiture dont les roues ne seraient pas toutes complètement montées au signal trois minutes, ou celles dont les roues auraient été serrées après le signal trois minutes, écoperait d’une pénalité.
Selon nos informations, aucune équipe n’a fait la moindre requête d’un éventuel problème sur la grille.
– Le GP de Pau a vu la victoire de Billy Monger (Carlin) en Euroformula Open. Deux ans après son grave accident où il a dû être amputé des deux jambes, le Britannique a montré qu’il était le plus fort aujourd’hui.
– Vainqueurs samedi soir, Michael Blanchemain et Steven Palette (Audi R8 LMS GT4/IMSA Performance) ont parfaitement maîtrisé la situation en faisant partie des équipes à avoir fait le choix des gommes ‘pluie’. Michael Blanchemain, en fin météorologue, a appelé un restaurant de Bayonne (distant d’une centaine de kilomètres) pour savoir si la terrasse était ouverte. La réponse étant négative, on a donc pensé qu’il pleuvait à Bayonne chez IMSA Performance, d’où le choix de pneumatiques. En course, la pluie n’a pas cessé et elle s’est même intensifiée. Pas sûr qu’en Formule 1 on pense à appeler un restaurant pour connaître la météo. Le vainqueur du samedi soir devrait louer ses services à Météo France qui avait annoncé de fortes précipitations dimanche qui finalement ne sont pas arrivées.
– Greg Guilvert et Fabien Michal quittent Pau aux commandes du championnat avec 62 points, soit 8 de plus que Jean/Lémeret. Consani/Lariche comptent 42 points. Avec 66 points, CMR conserve la tête du championnat Equipes, 3 points devant Saintéloc Racing. Speed Car totalisent 49 points et IMSA Performance 37. Avec 90 points, Nicolas Gomar et Julien Lambert dominent nettement la classe Am. Dumaine/Carrière comptent 51 points, 2 de plus de Simonet/Huteau. AGS Events prend la poudre d’escampette au championnat Equipes avec 90 points, contre 63 à K-Worx et 46 à Full Motorsport.
– La caravane FFSA GT se rendra ensuite à Lédenon début juillet pour le troisième meeting de l’année, ce qui sera une première pour les différents protagonistes.