En 2019, IDEC Sport faisait partie des équipes prétendantes à une place d’honneur en European Le Mans Series. Un an plus tard, avec le titre en poche, IDEC Sport Racing sera l’une des équipes à surveiller. Le seul changement de taille concerne l’équipage avec le remplacement de Memo Rojas, parti chez DragonSpeed, par Richard Bradley, vainqueur LMP2 des 24 Heures du Mans 2015. Paul Lafargue et Paul-Loup Chatin seront toujours à bord de l’ORECA 07 qui reçoit une nouvelle livrée pour cette campagne 2020.
Comme tout le monde, Paul Lafargue a trouvé le temps long depuis la finale 2019 de Portimao. “Je suis content d’être ici”, a déclaré Paul Lafargue à Endurance-Info. “Retrouver l’ambiance du paddock, les mécaniciens, l’équipe… La situation est compliquée pour tout le monde mais nous sommes là.”
Avant les essais officiels, IDEC Sport a roulé à Barcelone afin de remettre la machine en route et de se tester sur le circuit catalan qui accueillera l’ELMS le mois prochain. “Nous avons bouclé deux journées d’essais à Barcelone, ce qui nous a permis de tester les nouvelles gommes 2020 qui vont dans le bon sens. Nous sommes prêts à rouler à Barcelone mais avant cela, il y a le Paul Ricard et Spa.”
Si l’ORECA 07/IDEC Sport Racing conserve son numéro #28, c’est bien l’équipe française qui arrive dans le Var en championne en titre. “On va certainement nous regarder différemment”, sourit Paul Lafargue. “Mais des “équipes affûtées qui peuvent revendiquer le titre, il y en a plusieurs. De plus, quasiment tout le monde utilise le même châssis.”
Par rapport à 2019, les chronos ont été abaissés, ce que confirme le Champion d’Europe : “En 2019, nous tournions en 1.40 mn et là en 1.38. Il y a les nouveaux pneus, le changement de revêtement dans tout le premier secteur et la dernière partie. L’auto est littéralement collée au sol. Le plaisir est toujours le même au volant.”
Paul Lafargue et Paul-Loup Chatin doivent aussi s’habituer à un nouveau coéquipier : “On a un bon état d’esprit tous les trois. Richard colle parfaitement à l’équipe même si nos habitudes ont changé.”
Si briller en European Le Mans Series est important pour IDEC Sport, les 24 Heures du Mans restent la case à cocher sur l’agenda : “On veut faire quelque chose de bien au Mans. Le potentiel était là pour briller ces deux dernières années mais nous n’avons pas pu concrétiser. Nous avons testé le kit Le Mans mardi en fin de journée. Il faudra tout donner sur une course qui va se dérouler fin septembre. Je crains plus la météo que la nuit qui sera plus longue. Il y a aussi les premières feuilles qui tombent, l’humidité le matin. On roule tellement bas avec nos autos qu’il sera compliqué de trouver la confiance s’il devait pleuvoir. Peut-être que nous assisterons moins à un sprint et plus à une course d’endurance.”