Paul Ricard : les + et les – du meeting…

Après une édition 2020 qui s’était tenue en novembre, les 1000 km du Paul Ricard ont retrouvé une date plus habituelle. Vous pourriez dire que jusqu’à l’entame de la dernière heure, la course a été soporifique. Pourtant, en regardant de plus près les chronos, on se rend vite compte que les pilotes se sont crachés dans les mains en alignant les tours à un rythme effréné. Endurance-Info vous propose les plus et les moins du meeting :

LES PLUS :

  • Le niveau du championnat : les pilotes ont prouvé une fois de plus durant les 6 heures de course que chaque dixième compte. Les chronos au fil des tours parlent d’eux-mêmes. Combler un handicap est compliqué voire impossible tant le niveau est relevé.
  • GPX Racing et ses pilotes : la pointe de vitesse de l’équipage de la Porsche 911 GT3 R/GPX Racing n’a plus rien à prouver. Earl Bamber, Mathieu Jaminet et Matt Campbell étaient au-dessus du lot hier. Rien à rajouter !
  • Dries Vanthoor : Il faudra attendre 2022 pour espérer voir le premier succès d’une R8 LMS GT3 sur la course de 6 heures. Kelvin van der Linde et Charles Weerts ont fait remonter l’Audi/WRT #32 qui s’était élancée depuis la 14e place. Dries Vanthoor était chargé de donner l’assaut final et le Belge a fait parler la poudre pour arracher la 2e place dans l’ultime tour.
  • Hiroshi Hamaguchi : Classé Bronze par la FIA, le Japonais était accompagné de Phil Keen sur la Lamborghini Huracan GT3/Orange 1 FFF Racing Team en Pro-Am. A deux pilotes, le temps de conduite de Hamaguchi devait être d’au moins 3h40 sur 6h. Mission accomplie pour Hamaguchi-san qui aurait dû s’imposer en Pro-Am sans une pénalité de 5s à l’issue de la course pour un contact de la #19 avec un autre concurrent. Hamaguchi/Keen ont pris la 2e place.
  • Doriane Pin : pour ses débuts en GT, la jeune pilote de 17 ans peut être satisfaite de ses relais sur la Ferrari 488 GT3/Iron Lynx #83. Passer d’une Renault Clio Cup à une Ferrari au sein d’un peloton de furieux n’a rien d’un long fleuve tranquille.
  • Simon Gachet, Thomas Drouet et Konstantin Tereschenko : Depuis Monza, le trio de la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP #87 réalise une prestation parfaite avec à la clé une victoire en Silver.
  • Walkenhorst Motorsport : en fin de vie, la BMW M6 GT3 a montré de beaux restes. Les deux autos de l’écurie allemande ont longtemps joué le haut de tableau avant de lâcher prise même si les deux M6 GT3 sont rentrées dans le top 10.

LES MOINS :

  • Les limites de la piste : on pourrait vous sortir le même refrain sur chaque course. Les limites de la piste ont une nouvelle fois été saccagées avec des quilles au virage 10 qui n’ont pas tenu 15 minutes.
  • Les crevaisons : on note plusieurs crevaisons sur cette course de 6 heures, notamment sur les Mercedes-AMG GT3. Est-ce les pneus ? Est-ce les réglages “extrêmes” appliqués par les équipes ? Chaque partie défend son bout de gras.
  • Emil Frey Racing : le team suisse a soufflé le chaud et le froid au Paul Ricard. Arthur Rougier s’est à nouveau illustré sur la course virtuelle en ramenant quelques points. En course, les deux Lamborghini Huracan GT3 engagées en Pro ont abandonné. L’équipage qui roule en Silver a sauvé les meubles avec une belle 2e place en Silver.