Communiqué de presse | 3 novembre 2019
La saison inaugurale de l’Ultimate Cup Series s’est achevée avec les cinq dernières courses dominicales. Au programme, la dernière course des Formule Renault 2.0, les deux dernières du Mitjet Sprint, le Challenge Proto et la course des CN.
La journée a débuté avec une météo capricieuse avec des chutes de pluie et de grosses rafales de vent qui ont laissé place au soleil, le tout avec des températures assez fraîches.
Proto :
Quinze prototypes sont réunis sur la grille de départ pour cette dernière course de 4 heures. Les conditions météorologiques ne sont pas au rendez-vous avec de la pluie et de grosses rafales de vent qui perturbent le départ. Il s’effectue donc derrière la voiture de sécurité.
Plusieurs voitures en profitent d’ailleurs pour effectuer l’une de leur pénalité liée à l’équilibrage des équipages, à commencer par le poleman, Matthias Kaiser, sur la Ligier JS P3 n°26 du Wimmer Werk Motorsport. Du côté de David Droux, deuxième au volant de la Norma M30 n°7/Realteam, on préfère continuer en piste et cela leur permet tout de même de mener plus de la moitié de la course.
Parmi les équipes qui se sont arrêtées lors des premiers tours, Graff s’en sort très bien puisque l’équipage de sa Norma n°9, composé de Luis Sanjuan et Eric Trouillet, ayant moins de secondes à passer dans les stands, remonte progressivement dans la hiérarchie. Les deux hommes pointent au deuxième rang à mi-course. Alors que la Norma n°7 de tête ravitaille une deuxième fois, à la fin de la deuxième heure, la Norma n°9 récupère les commandes.
A l’amorce de la dernière heure, Eric Trouillet est en tête avec plus de 30 secondes d’avance sur Sébastien Page. Ce dernier est victime d’un problème mécanique qui vient ruiner la course de la Norma n°7. La fin de course est animée avec Maxime Robin qui aligne les excellents chronos, au volant de la Norma n°72 de TFT.
Le jeune sarthois a le leader en ligne de mire mais le drapeau à damier s’abaisse sur la Norma n°9 alors que la Norma n°72 échoue à seulement 373 millièmes… quel finish ! Les champions 2019 du Challenge Proto, Vincent Capillaire et Matthias Kaiser (Ligier n°26/Wimmer Werk Motorsport) terminent sur la troisième marche du podium.
La victoire d’Eric Trouillet et de Sébastien Page prouve l’efficacité de l’équilibrage des équipages puisque ce sont bels et bien deux pilotes Bronze (classe Ultimate) qui s’imposent au classement général.
Andrea Dromedari et Marzio Moretti sont venus à bout des 4 heures de course, au volant de la Ligier JS P4 n°450 du HP Racing Team.
CN :
Après l’annulation de la course de Magny-Cours à cause de conditions dantesques, les pilotes engagés en CN avaient hâte d’en découdre, d’autant que le titre est encore en jeu.
Guglielmo Belotti part en pole position au volant de la Wolf GB08 Tornado n°45 d’Avelon Formula. Le coéquipier de Ivan Nicola Bellarosa, leader du championnat, se fait déborder par Sam Dejonghe (Deldiche Racing) et la Norma M20 FC dans le premier tour. Dès lors, le pilote belge, accompagné par Tom Boonen, quadruple vainqueur de Paris-Roubaix, a creusé l’écart et les deux hommes n’ont plus jamais été menacés.
Sam Dejonghe et Tom Boonen ont remporté la course au terme de 3 heures et de 85 tours parcourus. Leur domination est assez parlante puisque les deux hommes ont mené 81 des 85 tours ! Timothé Buret et Christian Vaglio Giors (Norma n°42/Palmyr) ont également eu l’occasion de s’illustrer pour leur pige au Castellet, en terminant sur la deuxième marche du podium, profitant notamment des pépins mécaniques de la Wolf GB08 n°45. Nicolas Schatz et Jonathan Brossard ont également été les acteurs d’une belle bataille aux avant-postes et complètent le podium.
Fort de quatre victoires cette saison, Ivan Nicola Bellarosa, malgré les ennuis du jour, se voit auréoler du titre CN 2019 !
Monoplace :
Course 3 : Grâce à ses deux victoires samedi, Amaury Bonduel s’élance en pole position de la course dominicale, au volant de la Formule Renault 2.0 n°28 du LAMO Racing. Les conditions de piste ne sont pas optimales ce matin et le départ est donné derrière la voiture de sécurité.
Alors qu’Amaury Bonduel franchit la ligne d’arrivée avec une 13e victoire à la clé, la lutte est serrée pour la deuxième marche du podium. Sacha Lehmann est collé à Julien Levray dans le dernier virage mais ce dernier parvient à conserver la deuxième position pour seulement 373 millièmes !
Quelle bagarre également chez le Gentlemen Drivers où Pietro Peccenini (TS Corse) a terminé la saison en beauté, sur la plus haute marche du podium, avec seulement 2 dixièmes d’avance Michel Piroird (Formula Motorsport) !Après sept minutes sous régime de Safety Car, le drapeau vert est enfin brandi et les pilotes peuvent se livrer bataille. Comme à son habitude, le pilote Belge prend réalise un bon envol, creusant un écart significatif en quelques virages. Deuxième, Sacha Lehmann (LAMO) n’a pas été en mesure de rester blotti dans l’aileron du leader. Après quelques tours, la course est à nouveau neutralisée suite à un accrochage entre Sébastien Geny-Gros (LAMO) et Daniel Harout (Lycée Pro d’Artagnan).
La voiture de sécurité s’efface à moins de neuf minutes de l’arrivée et les débats reprennent de plus belle. Amaury Bonduel a dû s’employer une nouvelle fois pour recreuser l’écart avec ses adversaires, à commencer par Sacha Lehmann, toujours deuxième. Pendant que le leader s’échappe, Julien Levray (Zig Zag) fait parler la poudre en troisième position pour revenir sur Sacha Lehmann. Dans le pénultième tour de course, Julien Levray parvient à s’emparer de la deuxième position mais Sacha Lehman n’abdique pas pour autant.
Mitjet :
Course 3 : La météo est capricieuse en ce début de journée et les pilotes engagés en Mitjet Sprint se mettent en place sur la grille de départ. Vu les conditions de piste, le départ est donné derrière la voiture de sécurité.
La victoire en course 1 permet à Christophe Cresp (VIP Challenge) de s’élancer depuis la pole position, alors que les déboires de Victor Weyrich le font partir depuis la sixième place. Le pensionnaire du Cool Racing, leader du championnat mais pas encore en possession du titre, se montre particulièrement à l’aise sur cette piste humide. En plus de s’emparer des commandes dans le deuxième tour, il creuse un écart considérable qui s’élève à 57 secondes à l’arrivée de la course ! Clément Berlié (VIP Challenge) accroche une nouvelle fois la deuxième place, devant Christophe Cresp.
Quatrième des Mitjet 2L sur la grille, Thomas Humeau (MV2S Racing) a refait progressivement son retard pour finalement s’imposer au terme des 8 tours de course.
Course 4 : Cette ultime course de la saison, la 28e, verra un pilote sacré champion 2019 de la Mitjet Sprint. Le poleman et favori, Victor Weyrich, auteur de 16 victoires a, à la fois, tout à gagner mais tout à perdre. Le pilote de la Mitjet ST n°24 (Cool Racing) arbore cette course avec plus de 30 points d’avance sur Clément Berlié (VIP Challenge), avec qui il partage la première ligne.
Sans aucune prétention, Victor Weyrich, assuré du titre s’il termine la course, laisse la porte ouverte à Clément Berlié qui conclut tous les tours en tête de la course, pour le gain d’une quatrième victoire cette saison. Christophe Cresp (VIP Challenge) est quant à lui remonté de la sixième à la troisième place.
Povilas Jankavicius est l’homme fort de la deuxième partie de saison en 2L. Le pilote lituanien d’Arctic Energy, qui fait équipe avec Sergey Egorov, a profité de l’absence de Bruno Cosin et Milan Petelet pour combler l’écart au championnat et remporter le titre après s’être imposé ce dimanche.