Paul Ricard : Racing Engineering débarque en LMP2 et gagne d’entrée de jeu !

#24 RACING ENGINEERING (ESP) ORECA 07 GIBSON LMP2 NORMAN NATO (FRA) OLIVIER PLA (FRA) PAUL PETIT (FRA)

On savait que Racing Engineering serait un sérieux candidat à la victoire cette saison en European Le Mans Series mais on pouvait légitimement penser qu’il faudrait un peu de temps pour que le team espagnol dirigé par Alfonso de Orleans Borbon soit dans le coup. C’était mal connaître la force de frappe d’une équipe rompue aux courses GP2 associée à un trio de pilotes qui a parfaitement rempli sa mission. Racing Engineering et Duqueine Engineering ont été les équipes les plus en vue sur ce premier rendez-vous 2018. Neuf pilotes sur le podium et neuf français !

A l’issue des 129 tours de course, Norman Nato, Olivier Pla et Paul Petit sont venus à bout de la concurrence pour donner la toute première victoire à l’ORECA 07/Racing Engineering dès les débuts de l’écurie espagnole en LMP2. Norman Nato s’est vite mis dans le bain du prototype avec le meilleur tour en course, Paul Petit a parfaitement maîtrisé son sujet et Olivier Pla a été égal à lui-même. Les réglages effectués par Racing Engineering pour privilégier la vitesse max ont payé.

Retour en ELMS réussi pour TDS Racing, Duqueine Engineering au top…

Le TDS Racing n’a pas raté son retour en ELMS avec une très belle course de Matthieu Vaxivière, Loïc Duval et François Perrodo, solides deuxièmes sous le damier (à 4.8s), devant l’ORECA 07/Duqueine Engineering. En roulant parmi une meute de furieux, François Perrodo (Bronze) n’a pas tremblé.

Le Duqueine Engineering de Gilles Duqueine, managé par Yann Belhomme, a parfaitement réussi son entrée en LMP2 avec Nico Jamin, très bon pour ses débuts en endurance, Pierre Ragues et Nelson Panciatici. Une pénalité et une crevaison ont ralenti la progression de l’équipage.

Signatech-Alpine a buté dans la dernière heure…

La seule équipe qui a pu contrer Racing Engineering sur la durée a été Signatech-Alpine en dépit d’une dernière heure compliquée. André Negrao et Pierre Thiriet ont pourtant tout donné en piste malgré une 8e place sur la grille. Le team français, venu faire une pige en ELMS, a engrangé des kilomètres avant le coup d’envoi du FIA WEC à Spa-Francorchamps le 5 mai. Si André Negrao n’a pas pu combler son retard sur Paul Petit, Pierre Thiriet a bien résisté à Olivier Pla à l’entame de la dernière heure de course, avant de perdre le contact avec les hommes de tête. La fin de course n’a pas tourné à l’avantage de l’Alpine qui a dû céder plusieurs positions.

Distancée en début de course, l’ORECA 07/G-Drive Racing de Pizzitola/Rusinov/Imperatori a terminé au pied du podium, deux places devant l’autre LMP2 de G-Drive Racing (Guibbert/Gutierrez/Allen).

L’unique safety car (à la mi-course) a permis de resserrer les positions. La voiture de sécurité est entrée en piste le temps d’évacuer la Ferrari 488 GTE/Spirit of Race de Duncan Cameron qui s’était accrochée avec l’ORECA 07/DragonSpeed d’Henrik Hedman. Le beau début de course de Nicolas Lapierre n’aura servi à rien.

On trouve huit ORECA 07 dans le top 10. La première Ligier JS P217 a été celle du Panis-Barthez Compétition, 8e, handicapée par une crevaison. United Autosports n’a jamais été en mesure de jouer les premiers rôles dans le Var, la #32 de Owen/de Sadeleer/Boyd terminant 9e, la #22 de Senna/Hanson 12e. Partie en pole, l’ORECA 07/IDEC Sport Racing a été ralentie dès le début de course, d’où une 7e place finale.

Cette première joute 2018 a tourné à l’avantage des gommes Dunlop mais les Michelin ont montré de bien belles choses.

RLR MSport intraitable en LMP3…

RLR Msport a assuré en LMP3 en menant quasiment de bout en bout. La Ligier JS P3 de Job Van Uitert, Rob Garofall et John Farano s’est sortie de la concurrence grâce notamment à un très bon Job Van Uitert. M.Racing YMR (Légeret/Droux/Ferrer) prend les points de la 2e place avec la Norma M30 LMP3 tandis que Eurointernational (Van Berlo/Mondini) termine 3e.

JMW Motorsport sur le fil…

En GTE, la Porsche 911 RSR de Roda/Roda/Cairoli a vite pris le dessus malgré une belle résistance de la Ferrari 488 GTE/JMW Motorsport de Griffin/MacDowall/Molina. Molina a coiffé sur le fil Cairoli dans l’ultime tour. Une fois de plus, le JMW Motorsport répond présent. La dernière marche du podium est revenue à la Porsche 911 RSR/Ebimotors de Narac/Pera/Babini.

Le classement de la course est ici