Le Martinet by Alméras se partage entre deux séries ce week-end à Magny-Cours. Le team de Philippe Alméras reste en lice pour les couronnes en Porsche Carrera Cup France et Championnat de France FFSA GT.
A mi-saison, Philippe Alméras tire un bilan contrasté de son engagement en GT4 : “Le bilan est pour le moment contrasté. Je prends toujours autant de plaisir à participer à des courses GT même si je retrouve quelques travers du GT3 dans les séries nationales. Nous n’avons pas terminé de payer la première voiture qu’on parle déjà de nouvelle auto. SRO doit faire la part des choses entre un championnat international et national, et je fais confiance au promoteur pour cela. L’idéal est de revenir à la Formule Renault des années 2000 ou la Renault Megane Trophy. A cette époque, il était possible d’amortir les autos sur cinq ou six ans avec des règles fixes. C’est ce qui m’intéresse en GT : rouler dans des conditions simples. C’est ce qu’on a en Cup. On parle de 2020 et on sait ce qui nous attend. En GT, c’est plus inquiétant. Rien que le fait de ne pas être au courant peut inquiéter. Pour en venir à la saison en cours, nous sommes loin et pas loin à la fois. La performance est là et il y a encore un bon coup à jouer au championnat. Steven (Palette) et Henry (Hassid) ont été malchanceux.”
Philippe Alméras poursuivra en GT4 si les règles restent identiques : “Si le format change, j’arrête. Je n’ai pas l’intention d’investir dans du matériel pour une course plus longue. Le concept du GT4 est fait pour des débutants. Les performances des autos sont intéressantes pour un rapport prix/performance/sécurité imbattable. Les GT4 vont moins vite, donc elles sont plus faciles à arrêter en cas de sortie. Les pilotes sont rassurés. La question qui se pose est de savoir si on veut garder les équipes en place ou en faire venir de nouvelles. D’une façon générale, les clients changent, les équipes restent. S’il faut remettre 20 000 euros, je vends les autos. Avec le GT4, il est possible de faire débuter les pilotes sans problème majeur de sécurité. On peut quasiment mettre nos partenaires dans le baquet.”
“SRO a fait beaucoup d’efforts pour relancer le championnat” souligne Philippe Alméras. “Le règlement en place est bien fait et les budgets n’explosent pas. On a une série nationale qui n’a pas les mêmes attentes que la Blancpain GT Series. Je suis juste un peu déçu de retourner à Pau qui reste un circuit cassant pour les autos. On a cassé 12 jantes sur le meeting.”
Pour 2018, tout reste à l’étude : “Rien n’est acté pour le moment. On a une filière Cup et Supercup qui fonctionne parfaitement. Si le GT4 nous apporte quelque chose, alors nous continuerons. L’objectif est de s’engager trois ans de plus en Cup et Supercup et j’aimerais pouvoir m’engager sur trois ans en GT. La Cup est une discipline pointue où on prend beaucoup de plaisir. Le team a la capacité de faire rouler 5 autos entre la Cup et la Supercup.”