Après BBT en 2017/2018, Pipo Derani revient aux affaires en Asian Le Mans Series, toujours sur une Ligier JS P2, mais chez Spirit of Race. Si les mécaniciens sont les mêmes que l’hiver dernier, c’est désormais Spirit of Race qui fait rouler la Ligier qu’il partage avec Côme Ledogar et Alexander West. C’est un retour gagnant pour le vainqueur des 24 Heures de Daytona et le double vainqueur des 12 Heures de Sebring avec une pole à Shanghai.
Dans quelques semaines, Pipo Derani sera de retour dans le championnat IMSA avec un nouveau challenge qui passera par la Cadillac DPi-V.R/Action Express Racing.
Satisfait de rempiler en Asian Le Mans Series ?
“On attendait un peu mieux en qualif’ sur le plan du chrono mais c’est toujours positif de débuter la saison par une pole. Nous avons dominé les deux séances d’essais libres et partir devant est toujours un avantage. Rouler avec Côme et Alex est vraiment bien car l’entente est parfaite entre nous depuis le début. Le niveau du championnat est monté d’un cran cette année. On doit encore s’habituer à travailler ensemble. Demain sera une autre histoire avec une course de 4 heures.”
Même si l’écurie a changé de nom, vous avez la même équipe technique. Un avantage non négligeable…
“Sur la saison 2017/2018, nous avons beaucoup travaillé le set up. L’équipe a beaucoup progressé et nous comptons bien capitaliser sur la saison dernière.”
Quel est votre regard sur le championnat ?
“C’est parfait pour continuer à rouler durant l’hiver et arriver affûté aux 24 Heures de Daytona. Le travail fourni par le promoteur a payé car le plateau est en hausse. La série est de plus en plus attractive, compétitive et c’est un plaisir de rouler en Asian Le Mans Series. Je trouve aussi très positif le fait de passer de Zhuhai à Shanghai. Le WEC a de très beaux circuits et il n’y a pas de raison pour qu’il n’en soit pas de même pour l’Asian Le Mans Series.”
Revenir au volant d’une LMP2 d’ancienne génération n’est pas trop frustrant ?
“Quand on passe d’un prototype puissant à quelque chose de moins puissant, c’est un peu comme un retour en go-kart. La Ligier JS P2 est plus agile et rapide en réactivité que les nouvelles LMP2. C’est certainement la dernière année qu’elles peuvent jouer les premiers rôles en compétition.”
Vous allez retrouver l’IMSA sous peu. Le challenge Action Express Racing, avec Felipe Nasr comme coéquipier, vous excite ?
“Je suis très content de ce challenge. L’IMSA m’a ouvert les bras et je me sens comme à la maison. J’ai passé trois superbes années chez ESM. Nous avons gagné de belles courses ensemble, mais pas le championnat, par manque de constance. Action Express Racing brille chaque saison car ils sont réguliers. A moi de continuer cette constance avec eux. Dès mon premier contact avec eux, j’ai senti un profond respect mutuel. C’est très important quand on débute une nouvelle relation. J’ai de suite senti la confiance.”
Il vous reste d’autres défis à relever en sport automobile ?
“Je reste avant tout un passionné et tout ce qui a quatre roues m’intéresse. Je ne sais pas de quoi sera fait mon futur mais en attendant je vais me concentrer à 100% sur Action Express Racing. Si une bonne opportunité se présente sans le moindre clash, alors pourquoi pas… Je ne veux pas faire quelque chose rien que pour participer. J’ai déjà un programme fantastique.”
Un retour aux 24 Heures du Mans est dans les tuyaux ?
“Je travaille sur le dossier et j’espère y revenir dans une auto compétitive, aussi bien en GT qu’en prototype…”
