Après un an d’absence en GT World Challenge Europe, Grasser Racing Team fait son retour dans la série phare SRO. Cette fois, il n’est pas question de faire rouler une Lamborghini Huracan GT3 pour la victoire au général mais bien en Silver Cup avec Tim Zimmermann, Kikko Galbiati et Clemens Schmid. Le vert Lamborghini a cédé sa place à l’orange sur la GT3 du team autrichien.
Gottfried Grasser s’attaque à une saison 2021 bien chargée qui passe donc par le GT World Challenge Europe, mais aussi l’ADAC GT Masters et l’IMSA aux Etats-Unis. Le patron de l’écurie éponyme fait le point sur les plans 2021 mais aussi sur l’avenir qui pourrait passer par le prototype en fonction de la décision de la marque italienne.
Grasser Racing Team est de retour dans le championnat SRO avec des ambitions différentes du passé ?
“Nous avons une Huracan GT3 en Silver Cup. L’équipe a différents programmes cette année mais nous avons réussi à boucler un équipage pour le GT World Challenge Europe. Il est possible que nous fassions rouler une Lamborghini en Pro aux Total 24 Heures de Spa. Spa est la seule course d’envergure qui manque à notre palmarès. On a eu nos chances dans le passé mais l’essai n’a pas pu être transformé.”
Vous retrouvez Mirko Bortolotti en ADAC GT Masters. Une belle satisfaction ?
“Je suis enchanté de voir le retour de Mirko chez Lamborghini Squadra Corse. On pense qu’il aurait dû y rester (rire). Mirko est là depuis les débuts de Lamborghini en GT3. Notre relation est très présente.”
Grasser Racing Team a bien grossi depuis que l’équipe faisait rouler des Lamborghini Gallardo en FIA GT Series. Quel regard portez-vouus sur cette évolution ?
“Tout a grossi mais mon feeling est bon. Au fil du temps, nous avons augmenté notre effectif et nous opérons sur deux bases. Aux Etats-Unis, nous passons de la Floride à Detroit près de chez Lamborghini. Le seul souci actuellement pour une équipe importante comme l’est la notre reste les complications pour voyager. Cela peut paraître étonnant mais c’est plus facile d’aller rouler aux Etats-Unis qu’en Europe. Ici, les restrictions sont bien plus importantes et elles diffèrent en fonction des pays. Pour la petite histoire, l’aviation est ma deuxième passion, ce qui nous permet de nous déplacer en Europe par nos propres moyens en avion.”
On verra Grasser Racing Team en GTD Pro en 2022 ?
“C’est le plan en plus de l’ADAC GT Masters et du GT World Challenge Europe.”
A plus long terme, les 24 Heures du Mans peuvent faire partie du menu ?
“Le Mans est sur notre liste. Beaucoup de choses vont changer dans les années qui viennent. Il faut aussi tenir compte de la situation économique. Le prototype est une option mais il ne faut pas oublier d’où on vient. Pour nous, ce sera avec Lamborghini ou rien. Le LMP2 peut être une première étape pour l’équipe.”
Cela pourrait passer par le LMDh ou le GT3 en fonction des décisions qui seront prises ?
“Peut-être que les GT3 pourront rouler au Mans dans un avenir très proche. Quoi qu’il se passe, je ne pense pas que le futur sera uniquement réservé aux constructeurs. Ce sera un mix, un peu à l’image de l’Intercontinental GT Challenge. Il faudra aussi voir si les gentlemen pourront rouler en LMDh. En ce qui nous concerne, nous ne quitterons pas le GT3 car c’est là où il faut être.”