Le 24 septembre 2016, Robert Kubica accordait une interview à Endurance-Info à Spa-Francorchamps lors de son passage en Renault Sport Trophy chez Duqueine Engineering en compagnie de Christophe Hamon.
Cette expérience spadoise était la deuxième en circuit depuis son grave accident en rallye. A cette époque, Robert Kubica nous confiait que ses chances de revenir sur un circuit étaient de l’ordre de 90%. “Je regarde du côté de l’Endurance”, nous déclarait le troisième pilote Alfa Romeo F1. “Il y a quelques années, je ne pensais pas à cela car c’est une discipline très particulière. L’Endurance n’est pas qu’une question de rapidité. Comme en monoplace, si on est intelligent, on apprend vite. Le summum reste les 24 Heures du Mans. On va voir ce que l’avenir me réserve. Ce qui est sûr, c’est que dans tous les sports, il faut s’entraîner.”
Quatre bonnes années plus tard, Robert Kubica arrive en Endurance sur l’Oreca 07/Team WRT #41 qui va disputer l’European Le Mans Series et les 24 Heures du Mans. Le natif de Cracovie, âgé de 36 ans, a eu l’occasion de disputer les 24 Heures de Daytona en janvier dernier, déjà sur une Oreca 07.
Ces jours-ci, Robert Kubica est à Barcelone pour rouler sur la LMP2 du team belge. Dans cinq mois, ce sont les 24 Heures du Mans qui l’attendent en tant rookie sur la classique française.
“Je ne peux pas dire que c’est un rêve qui se réalise”, a déclaré Robert Kubica. “Je mentirais si je disais cela. Je n’ai pas rêvé du Mans, mais c’était un objectif à atteindre, un gros challenge. C’est actuellement l’un des plus gros challenges en sport automobile pour une équipe ou un pilote.”
“Les courses d’endurance sans Le Mans, c’est bien, mais LA course reste Le Mans”, poursuit Kubica. “C’est ce qui rend la chose si spéciale. Je ne suis jamais allé au Mans, mais rien qu’en regardant la course, je peux dire que c’est unique. Y participer en tant que pilote ou membre d’équipe est un grand jour. Tous ceux qui disputent les 24 Heures du Mans pour la première fois s’en souviennent pour le reste de leur vie.”