Romain Dumas va rouler dans la catégorie reine de l’Endurance chez Glickenhaus en FIA WEC. L’Alésien, double vainqueur des 24 Heures du Mans, est toujours à la recherche de nouveaux challenges et celui-ci en est de taille. Glickenhaus va affronter l’ogre Toyota dans la toute nouvelle catégorie Hypercar avec un tout nouveau prototype. Le truc de Romain Dumas, c’est le proto. On l’a encore vu en 2020 chez Rebellion Racing.
Pourquoi avoir rejoint Glickenhaus ?
“Le projet est nouveau et intéressant. C’est important d’être là au lancement d’une nouvelle catégorie. 2021 s’annonce comme une année de transition avant l’euphorie attendue dans quelques années. Là, c’est en quelque sorte la préparation de la fête.”
C’est David contre Goliath ?
“Avec le programme Glickenhaus, nous sommes dans du Pescarolo Sport, ORECA ou Rebellion. C’est le petit contre le gros, mais ce n’est pas absolument pas réducteur. J’ai envie de relever ce défi et peut-être que tu ne fais pas ce choix à 25 ans quand tu as juste deux participations aux 24 Heures du Mans derrière toi.”
La fiabilité sera le maître mot ?
“Tout sera lié à la fiabilité. On rentre dans une nouvelle ère avec une Balance de Performance. La BOP est partout sauf en Formule 1 et WRC. La fiabilité sera l’élément principal. Si la fiabilité est au rendez-vous et que la BOP est bonne, alors nous aurons un bon coup à jouer. James Glickenhaus met énormément de passion dans le programme. Le dernier des Mohicans était Rebellion. Pour moi, il y a eu Pescarolo Sport et Rebellion.”
Comment êtes-vous entré en contact avec Glickenhaus ?
“James était venu me voir aux 24 Heures du Nürburgring il y a deux ans quand la Volkswagen ID.R était là. Nous avions échangé et j’avais découvert quelqu’un de très ouvert. A cette époque, il m’avait déjà parlé de son envie d’aller aux 24 Heures du Mans. Je suis allé chez Podium Advanced Technologies. L’équipe a peu d’expérience en exploitation, mais elle est surprenante en ingénierie. Ils sont beaucoup à dessiner des voitures pour l’industrie. La structure a beaucoup de cordes à son arc. J’avais gardé contact avec eux. L’envie de bien faire est clairement là, le recrutement est sérieux.”
D’une façon générale, vous êtes un peu en terrain connu…
“Je connais bien les gens de chez Pipo Moteurs qui ont travaillé avec nous sur le programme Dakar. Bien entendu, j’ai l’expérience du travail avec Joest Racing aux 24 Heures du Mans et Sauber faisait une partie de l’aéro de la Volkswagen ID.R. Cela fait plaisir de rouler à nouveau dans la catégorie reine.”