Pilote Haas F1 Team, Romain Grosjean compte une participation aux 24 Heures du Mans 2010 au volant d’une Ford GT/Matech Competition qui n’avait pas vu l’arrivée. Après une saison partielle en F1 chez Renault F1 Team en 2009, le Genevois a pris la direction du World GT1 sur une Ford GT dès 2010. Son retour en Formule 1 deux ans plus tard ne lui a pas laissé le temps de retenter l’aventure mancelle même si l’envie d’un retour dans la Sarthe est bien présente. Romain Grosjean nous accordé un entretien sur son souhait de revenir aux 24 Heures du Mans.
La rumeur a couru que vous auriez pu être au départ des 24 Heures du Mans cette année…
« Je ne dirais pas que j’ai été proche de rouler au Mans cette année. En revanche, si une belle opportunité s’était présentée dans une bonne équipe sur une auto performante au sein d’un bel équipage, je me serais clairement posé la question de savoir si cela valait la peine. »
Votre unique participation au Mans s’est faite en GT. Dans le cas d’un retour, vous seriez plus tenté par le prototype ?
« Comme vous l’avez rappelé, j’ai roulé au Mans dans une GT. C’était en 2010 et j’en garde un très bon souvenir. Si je devais refaire Le Mans, ce serait plutôt au volant d’un prototype LMP1 ou LMP2. Cependant, la période actuelle fait que les constructeurs sont peu nombreux en LMP1, donc pourquoi pas y aller en LMP2 où les courses sont très disputées. Les choses évoluent vite en sport automobile et j’espère que les constructeurs vont revenir en Endurance. Pour ma part, rouler dans un prototype rapide me plairait, que ce soit en LMP1 ou LMP2. »
On vous sent enjoué à l’idée de revenir au Mans ?
« J’ai clairement envie de remporter les 24 Heures du Mans un jour. Cette course m’a plu dès mon arrivée au Mans. Je tiens à y revenir avant la fin de ma carrière avec la ferme envie d’y jouer les premiers rôles. »
Quel regard portez-vous sur le double programme de Fernando Alonso qui combine Formule 1 et Le Mans ?
« C’est pour lui un sacré programme d’envergure. Fernando va connaître une année 2018 très chargée. C’est sympa de voir qu’un pilote puisse cumuler les deux. A une époque, les pilotes n’hésitaient pas à varier les plaisirs en piste. Une saison en Formule 1 est très prenante et disputer un double programme n’est pas facile à gérer. C’est tout de même bien qu’un pilote joue sur deux tableaux. »
Vous gardez un bon souvenir de votre expérience mancelle ?
« C’est clairement une des plus belles courses à laquelle j’ai eu l’occasion de participer. Le Mans, c’est une semaine de fête et de folie. On y prend beaucoup de plaisir mais malheureusement je n’ai pas rallié l’arrivée à cause de la casse du moteur de la Ford GT. »