Avec aucun programme à temps complet, 2019 s’annonçait comme une saison compliquée pour Romain Monti. Finalement, 2019 est une belle année pour le Parisien qui a multiplié les expériences et où il s’est mis à chaque fois en évidence. Entre l’Alpine A110 GT4, la BMW 240i, la Lamborghini Huracan GT3, les Mercedes-AMG GT3 et GT4, Romain Monti est de tous les combats. On le retrouve à Barcelone sur la Mercedes-AMG GT3/Strakka Racing en Silver Cup avec à ses côtés Esteban Muth et Max Koebolt.
“L’année 2019 est celle des contrats de dernière minute”, nous a déclaré Romain Monti. “Finalement, c’est un mal pour un bien car tout a bien fonctionné. Le premier objectif était de disputer la saison complète avec Ombra Racing mais les choses ont évolué après Monza. En revoyant mes plans, j’ai pu essayer pas mal de voitures et rencontrer plein de gens. Être polyvalent est toujours un avantage. Barcelone me permet aussi de préparer 2020.”
La connexion entre Romain Monti et Strakka Racing grâce à Bullitt Racing, l’équipe avec laquelle il a brillé en GT4 European Series.
“Je reste ouvert à tout pour 2020”, poursuit le vainqueur des Total 24 Heures de Spa 2018 en Silver Cup. “L’idée est d’avoir le plus de roulage possible car un programme complet amène tout de même plus de sérénité. Les ‘one shot’ sont à double tranchant car cela peut donner de bonnes comme de mauvaises surprises.”
Passer de la Mercedes-AMG GT4 à la version GT3 demande un petit temps d’adaptation même si le transfert se fait assez aisément : “La version GT4 aide pour passer à la GT3. L’ergonomie est identique et le comportement global de l’auto assez similaire. La GT3 a en réalité “plus de tout” par rapport à la GT4. Les deux restent assez simples sur le plan du pilotage. La BOP est plus à prendre en compte en GT4. Je vais tout faire pour continuer sur cette spirale positive et les premiers essais ont été encourageants. Strakka Racing est à l’image de Bullitt Racing, soit deux équipes professionnelles où le petit détail pour le pilote compte. A titre d’exemple, même si je suis arrivé en cours de saison chez Bullitt, chaque pilote a sa photo sur son casier. Chez Strakka, j’arrive sur la dernière course et le nom sur le panneau dans le paddock est changé. Ces petits détails donnent une idée du sérieux et du niveau de préparation de ces deux équipes.”