Simon Gachet : “Rouler en GT3 offre plus de possibilités et de débouchés”

#26 SAINTELOC RACING (FRA) AUDI R8 LMS SIMON GACHET (FRA) PETER TERTING (DEU)

A 24 ans, Simon Gachet est un touche-à-tout du sport automobile. Arrivé sur le tard en sport automobile, le natif de Bourgoin-Jallieu ne quitte pas son casque et sa combinaison depuis la rentrée. Entre la McLaren 570S GT4/Energy by ART, la Ligier JS P3/Panis-Barthez Compétition et l’Audi R8 LMS/Saintéloc Racing, Simon Gachet passe d’un baquet à l’autre.

On le retrouve ce week-end à Barcelone en Blancpain Endurance Cup chez Saintéloc Racing ainsi qu’en Championnat de France FFSA GT chez Energy by ART. Malchanceux le week-end dernier en European Le Mans Series où il n’a pas pu s’exprimer en course au volant d’une Ligier JS P3, Simon Gachet compte bien sur la fin de saison pour briller avant de prendre une décision sur son futur.

“En février, je n’avais pas de volant”, nous a déclaré Simon Gachet. “Mon programme 2017 s’est finalisé assez tardivement avec un clash de date dès l’ouverture du championnat avec Silverstone et Nogaro le même week-end. J’ai rajouté un corde à mon arc en débutant au volant d’une GT3 au Nürburgring. Mon objectif est de préparer l’avenir et le GT est pour moi une nouvelle voie. Rouler en prototype se complique et l’avenir passe par le GT. Rouler en GT3 offre plus de possibilités et de débouchés.”

Troisième à Magny-Cours lors du dernier rendez-vous FFSA GT, le jeune pilote espère bien confirmer en Espagne : “Le GT4 permet de revenir aux bases du sport automobile. La McLaren 570S GT4 est une vraie auto de course, certes moins puissante qu’une GT3, mais elle est fun à piloter. Je n’avais jamais roulé en GT auparavant. On embarque beaucoup de lest, ce qui est un gros handicap.”

Une semaine après le meeting nivernais, Simon Gachet faisait ses débuts en Blancpain Sprint Cup sur le Nürburgring chez Saintéloc Racing : “Le deal s’est conclu peu de temps avant le meeting. C’était vraiment une belle expérience de partager mon baquet avec Peter Terting. J’ai pu me comparer aux autres pilotes au sein d’un championnat ultra compétitif. La R8 LMS se rapproche d’une LMP3 même si elle a moins de charge aéro.”

Il reste une manche European Le Mans Series à Simon Gachet pour monter sur le podium en compagnie d’Eric Debard et Théo Bean : “Nous avons connu des hauts et des bas. Eric a beaucoup progressé et Théo découvre les tracés européens. Il faut tout mettre bout à bout, ce qui jusque-là a été compliqué. Le potentiel est bien là mais il faut transformer l’essai en course.”

Le futur de Simon Gachet pourrait bien passer par le GT3 : “Passer en LMP2 était forcément mon objectif mais je vois plus ma carrière en GT. Il y a plus de constructeurs, plus de championnats et la possibilité d’être repéré par un constructeur. Débuter en Blancpain Sprint Cup n’a pas été facile car la marche était haute.”