A 25 ans, Simon Gachet n’a pas tardé à se faire une place en GT3. Venu fin 2017 pour prendre la température de la Blancpain GT Series Endurance, l’Isérois peut compter sur un double programme cette année au sein du Saintéloc Racing avec des équipiers aussi prestigieux que Markus Winkelhock et Christopher Haase. De quoi prendre rapidement ses marques.
Le temps des cadeaux de Noël est révolu pour un Simon Gachet qui doit son arrivée en sport automobile à un défi lancé par son père. S’il bouclait un tour de circuit en moins de 1mn10s, Simon pouvait alors demander ce qu’il voulait au Père Noël. Son chrono de 1mn08s lui a permis d’avoir sous le sapin des clés, un casque, des gants et une licence. C’est parti pour une carrière de pilote. Après la monoplace et le prototype, c’est maintenant du côté du GT que Simon Gachet voit son avenir.
Que retenez-vous de votre saison en Sprint ?
“Elle est très positive dans son ensemble même si le début a été quelque peu compliqué. Je ne connaissais pas les tracés de Zolder et Brands Hatch en Sprint. Tout a commencé à fonctionner à partir de Misano en dépit d’une qualification compliquée. La course a été bonne avec un podium en course 2. Rouler en Sprint m’a rappelé mon époque de Formule Renault. Les courses sont courtes et intenses. Toute l’équipe Saintéloc Racing a fourni un très bon travail. Mes deux dernières courses en 2017 ont été très dures et je me suis dit que j’allais devoir cravacher pour être au niveau. Il faut s’accrocher en se disant que les autres ne sont pas des extraterrestres.”
“La tête joue beaucoup et j’ai pris confiance à mi-saison. Cela permet de se lâcher en piste et ensuite ça devient naturel.”
Le fait d’avoir des pointures de la trempe de Christopher Haase et Markus Winkelhock fait progresser plus vite ?
“Christopher et Markus m’ont permis de beaucoup progresser même si au début ça fait mal car on prend vite une correction. Cependant, le travail a fini par payer car les deux me tirent vers le haut. Christopher, avec qui je roulais en Sprint, met en confiance. C’est un gros plus pour le travail et surtout pour la confiance.”
Rouler en Endurance vous a aussi permis de progresser ?
“Après le Paul Ricard, je vais retrouver Christopher et Markus à Barcelone, ce qui me va très bien. Le déclic est arrivé au Paul Ricard. A 15 minutes de la fin, nous étions encore sur le podium. On a montré notre performance à partir de la manche française. Disputer les deux championnats était parfait pour moi. Le Sprint me va bien car je suis dans une spirale positive.”
Vous vous sentez bien chez Saintéloc Racing ?
“J’ai découvert l’équipe fin 2017. Avec Fred Thalamy, le courant passe très bien. C’est quelqu’un de très attachant qui va toujours dans le sens du sportif. Les bons résultats sont en grande partie grâce à lui. Fred est le métronome de l’équipe.”
Votre objectif est de poursuivre en GT ?
“Je fais tout pour avoir un contrat de pilote officiel en GT le plus vite possible. J’ai conscience que les prétendants sont nombreux et que j’ai encore beaucoup de choses à prouver. Je travaille dur pour être parmi les meilleurs.”