L’aventure Simulateur Académie Racing ne devrait pas rester sans lendemain même si l’opération pourrait subir quelques évolutions pour la saison 2. Faire rouler des débutants sur une Lamera Cup après une formation sur simulateur n’avait rien d’un long fleuve tranquille, mais les deux lauréats ont assuré au volant d’une auto agréable à piloter. Margot Carvalhido et Maxime Batifoulier ont rempli leur mission qui était de voir le damier et de prendre un maximum de plaisir. Félix Barré, qui gère 2SM Pilotage à Saint-Malo, a pris en charge les deux candidats dans son établissement avant de les retrouver à Dijon pour la course pour la stratégie à mettre en place. Fred Mako a, quant à lui, vite accepté le challenge de coacher les pilotes afin de les faire progresser. Pour Franck Bayle, habitué à assurer les pilotes via Racecare, c’est pour lui aussi une nouvelle expérience. Retour sur l’aventure avec Félix, Fred et Franck.
« C’était une belle expérience », indique Félix Barré. « Simulateur Académie Racing a offert une part de rêve à deux personnes qui n’avaient jamais fait de sport automobile. Il a fallu gérer quelques paramètres extérieurs, mais tout le monde a pris beaucoup de plaisir. Margot n’avait jamais pris part à la moindre course, ce qui prouve que le concept fonctionne bien. Maxime a montré une belle pointe de vitesse avec une simple formation sur simulateur et des conseils. Simulateur Académie Racing a répondu à nos attentes, aussi bien sportivement qu’humainement. Aucune séance d’essais n’a été bouclée avant le meeting. Sans quelques soucis, un top 10 était à leur portée, ce qui reste exceptionnel car Margot et Maxime ont fait face à des pilotes chevronnés de la Lamera Cup. On est sur les chronos attendus après deux journées passées sur le simulateur. »
Quand on a parlé de Simulateur Académie Racing, Fred Mako a de suite dit oui en dépit d’un programme sportif déjà bien chargé. Une semaine avant la finale SUPER GT de Motegi, le pilote officiel Porsche et Nissan retrouvait le tracé de Dijon pour la première fois depuis bien longtemps. « J’ai de suite adhéré au concept », explique Fred Mako. « Permettre à des personnes novices de se rendre compte de la complexité de rouler dans une voiture de course est très bien. Les petites erreurs sur la piste ont permis de constater que ce n’est pas simple. Le virtuel et le réel sont deux choses différentes mais complémentaires. La façon de piloter n’est pas la même. Le réel demande des aptitudes différentes du virtuel.
« Margot et Maxime ont beaucoup progressé durant le week-end. Comme tout pilote, ils sont passés par différentes phases avec des relais compliqués et des doutes. Tout le monde est passé par là en course. La Lamera Cup est parfaite pour découvrir le monde de la compétition. La catégorie est abordable et le temps de roulage important. J’ai passé un très bon moment dans l’équipe en côtoyant Christophe (Bouchut), Michael (Blanchemain) et Christophe (Hamon). Tout le monde était là pour passer un bon moment. Nos deux pilotes n’ont pas eu la partie facile, mais ils se sont très bien acclimatés au monde du sport automobile. »
Franck Bayle a lui aussi répondu favorablement à notre initiative en assurant les deux candidats : « Cette aventure cadre parfaitement avec la fibre de Racecare car c’est de l’humain. C’est l’essence même de Racecare. J’ai apprécié cela. Avec Simulateur Académie Racing, j’ai découvert une autre facette du sport automobile en ayant un regard sur le sport auto de A à Z : organisation, briefing, stratégie, la cohabitation avec les adversaires. Je n’ai pas le moindre regret à avoir pris part à cette aventure, bien au contraire. J’ai rejoint l’aventure pour supporter le projet, mais je voulais en voir l’aboutissement en devenant acteur avec des tâches essentielles invisibles de la piste. La Lamera Cup était parfaite pour cela avec un paddock très ouvert et familial. J’ai eu l’occasion de vivre dans l’équipe, mais aussi de rencontrer des gens charmants comme Christophe (Hamon), Fred (Mako) et Michael (Blanchemain), lui aussi partenaire du projet. Racecare n’était pas là pour sponsoriser un pilote, mais bien pour soutenir un projet innovant. »