Grand fan du Japon, Stéphane Ratel peut être satisfait d’avoir signé un partenariat avec GTA, promoteur du SUPER GT, pour l’organisation d’une course commune ouverte aux GT300 et GT3 à Suzuka dès 2018, celle-ci prenant la place des 1000 km de Suzuka. Malgré l’arrivée de ce nouveau meeting, aucune décision n’a été prise quant à savoir si cette course fera partie de l’Intercontinental GT Challenge en remplacement des 12 Heures de Sepang qui peinent à décoller sur le nombre d’engagés. (In English)
« Nous allons voir comment va se comporter cet événement, et ensuite nous prendrons une décision » a déclaré Stéphane Ratel à Sportscar365. « Peut-être qu’en 2018 Suzuka sera indépendant et peut-être qu’elle rejoindra le championnat un peu plus tard. Aucune décision n’a été prise sur le sujet. »
Les 12 Heures de Sepang restent donc au sein de l’Intercontinental GT Challenge en guise de finale de la saison après Bathurst, Laguna Seca et Spa. « Pour le moment, nous avons les 12 Heures de Sepang et nous devons continuer à faire croître cet événement » souligne le patron de SRO Motorsports Group. « Nous allons voir quelle perspective nous avons mais nous avons le challenge de promouvoir la course. Le souci actuel de Sepang est qu’il n’y a pas assez de spectateurs. Vu que l’Intercontinental GT Challenge est pour les constructeurs, l’exposition est donc importante. Nous allons travailler à améliorer cela pour 2017 et nous verrons pour la suite. »
Stéphane Ratel se veut confiant sur l’organisation de cette course de Suzuka qui pourrait selon lui être amenée à devenir l’une des courses GT les plus importantes au monde : « Sur le plan des affaires, je pense que c’est très intelligent. Avec cette course de 1000 km prolongée à 10 heures, ce sera la course la plus longue au Japon et elle pourrait bien conserver sa foule de fans. Idéalement, GTA devrait apporter la moitié de sa grille, SRO l’autre moitié, une bonne partie venant de la Blancpain GT Series Asia. » Stéphane Ratel s’attend à ce que des équipes d’Europe et potentiellement d’Amérique du Nord fassent le déplacement en Asie.
Voir cette course tomber en août ravit le promoteur : « C’est une bonne date pour nous car nos deux courses au Japon seront juste passées. D’un point de vue logistique, c’est l’idéal. Si nous parvenons à garder les mêmes dates sur le calendrier, c’est parfait. Les équipes peuvent venir à Suzuka pour la première fois en sprint afin de découvrir les lieux. Puis, elles peuvent rester à Fuji. Nous espérons que les équipes vont rester pour les 10 heures. Pour ce qui est du complément du plateau, nous comptons sur des voitures de partout dans le monde. Nous travaillons sur la possibilité de mettre en place un fret aérien afin d’aider les autos sélectionnées. Pour le moment, c’est à l’état de projet. »
Le circuit de Suzuka, qui appartient à Honda, a approché Stéphane Ratel pour ce nouveau projet : « J’espère que cela a quelque chose à voir avec la NSX GT3. Il se pourrait bien que la NSX soit disponible l’année prochaine. »