Avec neuf constructeurs inscrits en Intercontinental GT Challenge, Stéphane Ratel a réussi le développement de son championnat que l’on peut qualifier de Championnat du Monde sans en avoir le label.
“C’est une très belle satisfaction d’avoir neuf marques cette année”, a déclaré Stéphane Ratel à Endurance-Info. “Tout le mérite en revient à Sophie (Peyrat) qui a fait un superbe travail et tout le mérite lui en revient. C’est un travail conjoint de toute l’équipe SRO Motorsports Group. Le succès de Kyalami a beaucoup aidé pour avoir ce beau plateau 2020.”
Le championnat a perdu une marque (Nissan) pour en récupérer deux (Aston Martin, Lamborghini). “On espérait avoir Nissan jusqu’au début du meeting de Bathurst, mais ce n’est finalement pas le cas”, précise le président-fondateur de SRO Motorsports Group. “Avoir 10 marques aurait été parfait. Quel championnat dans le monde peut compter 9 constructeurs ? Je ne pense pas qu’il y en ait un autre que l’IGTC. Le championnat est maintenant stabilisé et il n’y a pas une virgule à changer.”
Après Bathurst, la série se rendra à Spa avant Suzuka, Indianapolis et Kyalami. La nouveauté du cru 2020 est Indianapolis en remplacement de Laguna Seca.
Sur le papier, Indianapolis peut paraître surprenant compte tenu des installations gigantesques, ce qui n’effraie pas Stéphane Ratel : “J’ai conscience que cela va prendre du temps d’installer Indianapolis. Il faudra 4 ou 5 ans pour construire l’événement. Je ne me fais pas d’illusion pour la première année. Si les constructeurs aident en faisant de l’activation, l’événement grandira naturellement.”