Une semaine après le meeting Blancpain GT Series Sprint de Budapest et une semaine avant la finale du Nürburgring, Stéphane Ratel est venu assister au meeting FFSA GT de Magny-Cours. Le président de SRO Motorsports Group ne peut que constater que le développement de la série, aussi bien en France que dans le monde entier. On ne compte plus les séries qui ont signé des partenariats avec SRO pour l’utilisation de la catégorie GT4. Si les feux sont au vert sur la grille, Stéphane Ratel veut maintenant la promouvoir. Entretien de rentrée…
Quel est votre état d’esprit à mi-saison ?
“Le championnat continue sa montée en puissance en termes de qualité, de quantité et de diversité. Il a fallu deux saisons pour asseoir le championnat.”
Quel est le prochain objectif ?
“Il faut maintenant réfléchir à comment promouvoir la grille. Si on compare avec le Championnat de France FFSA GT qu’on avait avant de le perdre, les choses ont évolué. Il y a toujours du public à Nogaro et Pau, mais moins sur les autres meetings. Auparavant, on avait des meetings où il y avait du monde. Il faut redonner de la vie à tous les événements. La France mérite d’avoir un très beau Championnat de France GT. Aujourd’hui, le produit est là et on se doit de tout faire pour le mettre en avant. On ne va pas renoncer. Une réflexion va être engagée avec les constructeurs et les circuits. C’est notre prochain challenge.”
Avoir une quarantaine d’autos est le maximum ?
“Faire du sprint avec plus de 40 voitures n’est pas un exercice facile. Faire des courses plus longues demanderait une autre logistique. Cependant, on réfléchit à ce qui pourrait être fait. Le côté positif est qu’il y a un vrai engouement pour le GT4. L’arrivée d’Alpine est un vrai plus car la marque a une image sportive.”
Les GT4 vont être un peu libérées sur le plan de la puissance en 2019 ?
“Avec l’arrivée de la nouvelle Porsche Cayman, on va libérer un peu les autos. Si on ne tient pas compte de la BOP, la Porsche est la moins rapide car elle est plus proche de la série que les autres. Libérer les GT4 va redonner un coup de boost. Quand on met une GT4 à côté d’une GT3, on voit la différence sur le plan visuel. Elles vont moins vite mais quand elles sont seules en piste, cela ne pose pas de problème. Les courses sont belles et disputées.”
Vous êtes confiant pour la finale mondiale de Bahrain ?
“Monter un plateau ne se fait pas en claquant des doigts. On fait déjà une finale à Hockenheim avant de se tourner vers Bahrain. Mes équipes sont chargées de travail en cette rentrée. Bahrain s’annonce très bien. Pourquoi pas à l’avenir en faire une Coupe des Nations… Il est prévu que cette finale mondiale GT4 accompagne chaque année la Coupe des Nations FIA GT.”