L’Intercontinental GT Challenge clôture sa saison 2018 ce week-end à Laguna Seca en présence de Stéphane Ratel, président de SRO Motorsports Group. En cette fin d’année, le maître du GT mondial est à l’honneur sur le célèbre magazine américain Road & Track qui lui consacre plusieurs pages, ce qui n’est pas sans ravir celui qui passé une partie de ses études ici-même en Californie. A l’heure de dresser le bilan de cette saison 2018 de l’Intercontinental GT Challenge, Stéphane Ratel se veut positif.
Vous êtes satisfait de plateau en piste à Laguna Seca ?
“Toute l’équipe de SRO, emmenée par Sophie (Peyrat) a travaillé d’arrache-pied pour avoir plus d’autos ici à Laguna Seca. C’est une belle satisfaction et le travail fourni a payé. Il y a deux ans, nous avions dû annuler la finale (à Sepang, ndlr). L’année passée, nous avions 19 autos à Laguna Seca, et 32 un an plus tard. On espère maintenant le même succès en Blancpain GT World Challenge. Les GT3 peuvent gagner au général dans nos championnats, ce qui est un gros plus.”
L’intérêt pour l’Intercontinental GT Challenge est grandissant ?
“Avoir six constructeurs en 2019 serait le bon chiffre. Je sais que nous pouvons y arriver. Si nous en avons la possibilité, nous ferons ce qu’il faut pour en avoir plus.”
Le changement de date de Laguna Seca en 2019 (de octobre à mars, ndlr) pourrait changer les choses ?
“C’est trop tôt pour dire quoi que ce soit. L’avantage est que la course se déroulera en début de saison. Ici, nous terminons sans McLaren, sans oublier la perte de plusieurs Porsche, car ces deux marques ne peuvent plus jouer le championnat. Avoir trois à quatre autos par marque, le tout représentant six constructeurs serait une bonne chose. Je suis positif sur l’avenir. Comme en Europe, il nous maintenant faire plus de promotion, attirer plus de public et que les constructeurs fassent plus d’activation.”
L’autre gros challenge reste l’Afrique du Sud et Kyalami. Là aussi, vous êtes confiant sur le potentiel sachant qu’il ne sera pas facile de faire rouler des équipes sud-africaines ?
“Le calendrier 2019 est juste parfait et retourner à Kyalami est une très bonne idée. Nos équipes sont au travail sur cet événement. Nous avons la chance de travailler en collaboration avec un très bon promoteur local qui connait parfaitement le pays. Ramener le sport automobile international en Afrique du Sud est vraiment bien. De plus, le marché est important pour des marques telles que BMW et Mercedes. Kyalami s’adresse aux constructeurs, aux teams européens qui veulent prendre part à une très belle finale sachant que le transport est assez rapide et peu onéreux. Il ne faut pas oublier non plus les teams locaux qui auront un podium dédié.”
On pourrait voir à l’avenir un championnat GT badgé SRO en Afrique du Sud ?
” (il sourit). Nous avons déjà beaucoup de championnats et cela ne sert à rien d’en rajouter un pour le plaisir. Toutefois, je pense que le pays se prêterait bien à la catégorie GT4.”
La structure SRO globale 2019 est sur de bons rails ?
“Je sais que cela va prendre du temps. Il a fallu du temps pour la BOP, la classification des pilotes et l’Intercontinental GT Challenge. Quelques constructeurs ont des autos dans les différents pays et j’espère bien que tout le monde va jouer le jeu.”