Le dernier Conseil Mondial de la FIA a entériné les règles GT3 2022, y compris la définition des critères d’éligibilité des autos issues de la production. Les futures GT3 iront-elles aux 24 Heures du Mans ? Si le LMDh connaît un franc succès, on peut avoir des craintes sur le futur de la catégorie GTE et donc voir les GT3 débarquer en terre sarthoise, ce que ne pense pas Stéphane Ratel, président-fondateur de SRO Motorsports Group, par ailleurs créateur de la catégorie GT3 en 2006.
“Les règles GT3 2022 sont plus libres”, a déclaré Stéphane Ratel à Endurance-Info. “Le plus important est que les 20 autos produites demandées par constructeur soient vendues et roulent en compétition. Il faut s’assurer que ce ne soit pas seulement un minimum de production mais bien que les voitures roulent. Il faut aussi rester dans des prix raisonnables.”
De là à voir les futures GT3 aux 24 Heures du Mans : “J’ai posé la question à la FIA, mais je n’ai pas entendu que les autos pourraient rouler au Mans. Selon moi, ce n’est que de la spéculation et, selon la FIA, ce n’est pas à l’ordre du jour. Le Mans a une grille suffisamment garnie. je pense que Le Mans peut avoir 25 autos plus des LMP2 et des GTE. Je ne vois pas où est le problème. Je reste persuadé que l’intérêt est là car Le Mans continue d’intéresser. Peut-être qu’il y aura une année difficile et je suis bien placé pour le savoir…”
Stéphane Ratel a bien conscience que lancer une nouvelle catégorie n’est pas simple : “Lancer un nouveau concept n’est pas facile, je le vois avec le GT2. C’est pour cela qu’on réfléchit à l’ouvrir aux tuners, pourquoi pas à Brabham Automotive. Il faut avoir une direction, un objectif, mais ça fait toujours un peu de zig-zag.”