Maître incontesté du GT, Stéphane Ratel s’attend à vivre une 69e édition des Total 24 heures de Spa pour le moins indécise. Jamais autant de constructeurs ne se sont autant impliqués pour remporter le trophée. Audi mène par trois victoires, contre deux à BMW et une à Mercedes. Avec 10 marques au départ en Pro, bien malin qui peut prédire le lauréat 2017. Chez SRO, on prépare déjà l’avenir et on connaîtra les plans 2018 dans quelques semaines aux 24 Heures de Spa.
“J’ai encore plein de projets en tête” nous a confié Stéphane Ratel. “Jusqu’à maintenant, j’ai toujours tout fait seul. Est-ce que cela va continuer dans ce sens ? Je n’ai pas la réponse aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est que ma passion est toujours intacte et que les idées ne manquent pas. On peut consolider le tout et globaliser.”
Jamais à court d’idées, on se demande bien ce que Stéphane Ratel va nous sortir du chapeau pour le futur : “Les projets sont toujours là mais il faut plus que tout rester très attentif. Il ne faut pas oublier les leçons du passé. Dans tous les championnats, dès qu’un constructeur arrive, le championnat est à terme condamné. Tout repose sur les équipes privées. A Spa, il y a dix constructeurs pour un seul vainqueur, ce qui fait donc neuf déçus. Il ne faut jamais oublier cela. Tout fonctionne que si on a avant tout des gentlemen passionnés. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.” Stéphane Ratel souhaite maintenant orienter les Pros vers l’Intercontinental GT Challenge.
Contrairement à la catégorie prototype, le GT reste pour le moment en dehors de la technologie hybride. “Tant que chez Porsche la 911 ne devient pas hybride, il me semble compliqué de mettre en avant cette technologie” souligne le patron de SRO Motorsports Group. “On ne fait rouler que des autos de production. Quand toutes les marques disposeront d’une hybride dans leur catalogue, alors on les prendra.”