Il y a un an, on ne donnait pas cher de la peau du Pirelli World Challenge avec un plateau GT3 très pauvre en quantité. Un an plus tard, 23 GT3 sont sur la grille de l’ouverture de la saison à COTA (Texas), soit près du double de 2018. De quoi rendre heureux Stéphane Ratel dont la structure a repris la série. La patte SRO Motorsports Group est bien présente à Austin pour ce coup d’envoi avec Stéphane Ratel, Patricia Kiefer, Jacquie Groom et Alain Adam. Le service communication a lui aussi fait le déplacement.
« COTA est généralement l’événement le plus réussi en termes d’entrées », a confié Stéphane Ratel. « Nous l’avons vu dans le passé mais nous n’allons pas crier victoire trop tôt. Nous sommes très satisfaits du niveau de participation dans les différentes catégories. Cependant, la saison est longue. Nous verrons comment les choses évoluent. Nous devons dès maintenant fournir de la qualité. L’approche de SRO est plus large dans tous les domaines aussi bien le sportif que la technique, la télévision, les opérations et la communication. Tout le monde est prêt à poursuivre l’intégration dans la plate-forme mondiale SRO. »
Le patron de SRO Motorsports Group n’a pu que constater l’état du championnat l’an dernier à Watkins Glen où le plateau était composé de 11 GT3 : « Lorsque je suis revenu de Watkins Glen l’année dernière, je n’étais pas sûr d’avoir fait le meilleur investissement au monde. L’événement était vraiment terne. Les grilles étaient extrêmement basses avec une base GT3 qui était sur le point de s’effondrer. Grâce aux équipes et aux constructeurs, nous avons présenté un plan, écouté les clients, livré le produit qui est une combinaison de notre expérience et de ce que nous avons entendu dans le paddock. Cela a fonctionné. C’est vraiment une combinaison de local et de global. »
Stéphane Ratel estime que le marché nord-américain offre le plus grand potentiel de croissance avec un plateau qui dépassera les 30 GT3 dans les années à venir. L’étude réalisée l’an dernier par SRO a montré que 180 GT3 étaient en compétition en Europe contre seulement 34 en Amérique du Nord.
« En regardant le potentiel de croissance, les Etats-Unis offrent objectivement le plus fort potentiel de croissance », a souligné Ratel. « Le marché en termes de taille, de richesse et d’intérêt, est le même qu’en Europe. Nous n’avons pas l’intention d’aller immédiatement à 180 autos mais 90 GT3 en course aux Etats-Unis dans les trois prochaines années est un objectif. Je pense que les constructeurs y croient. Les gens tels que Ferrari, Porsche, Mercedes, sont derrière et poussent pour cela. Je ne vois pas pourquoi nous n’aurions pas des grilles, comme en Sports Club et tout ce que nous voulons développer à partir de ce que nous avons en Europe. »