Jamais à court d’idées, Stéphane Ratel lance la catégorie GT2 dès 2019. Il n’est pas question de revenir à l’ancien temps des GT2 (GTE actuelles), mais bien de faire la part belle aux Supercars.
“J’ai été surpris de voir que le nom GT2 n’était pas déposé”, a déclaré Stéphane Ratel. “Nous avons donc déposé le nom mondialement comme on l’a fait avec le GT4. Il y a une différence de puissance entre GT3 et GT4, et donc une place à prendre.”
Stéphane Ratel a été clair, la catégorie GT2 n’est pas appelée à remplacer une catégorie GT3 qui fonctionne très bien. Elle permet juste de renforcer la plate-forme GT.
“La catégorie GT2 sera réservée aux Supercars qui n’ont pas besoin d’un développement massif pour être compétitives”, a précisé le patron de SRO Motorsports Group. “Cette catégorie sera exclusivement dédiée aux pilotes Am sur un format Sprint.”
Le développement aéro des autos sera limité et il ne sera pas permis de modifier l’emplacement du moteur et de la boîte de vitesses. “On se rend compte que les gentlemen qui roulent en Blancpain GT Sports Club arrivent facilement à gérer la puissance de leurs autos mais nettement moins l’aéro”, a souligné Stéphane Ratel.
Le projet GT2 débutera dès 2019 avec quelques apparitions en Blancpain GT Sports Club et British GT, ainsi qu’un événement spécifique, avant une extension en Blancpain GT Series Sprint, Blancpain GT Series Asia et Pirelli World Challenge GT l’année suivante.
Stéphane Ratel n’a pas donné de réponse quand on lui a demandé le nom de modèles éligibles en GT2 sachant que l’idée n’est clairement pas de faire rouler des Hypercars comme l’Aston Martin Valkyrie. “Avoir un, deux ou trois constructeurs prêts dès 2019 serait déjà positif”, s’est contenté de nous répondre Stéphane Ratel.
